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Ilan Halimi : le dérapage d'Aymeric Caron coupé par France 2

Aymeric Caron et Alexandre Arcady sur le plateau de "On n'est pas couché"[Capture d'écran / France 2]

Le cinéaste Alexandre Arcady, réalisateur de "24 jours", le film consacré à Ilan Halimi, aurait eu une altercation verbale avec le chroniqueur Aymeric Caron lors de l'enregistrement de l'émission "On n'est pas couché". La séquence a été coupée par la production.

 

Quelle fut la nature réelle des propos tenus par Aymeric Caron face à Alexandre Arcady, qui vient de signer "24 jours" le film consacré à la longue torture et à l'assassinat d'Ilan Halimi, un jeune homme juif, par le "gang des barbares" de Youssouf Fofana, en janvier et février 2006 ?

 

 

Le clash, qui se serait déroulé durant l'enregistrement du dernier numéro de "On n'est pas couché", l'émission animée par Laurent Ruquier, aurait été particulièrement violent. Selon plusieurs sources, le "sniper" de l'émission aurait avancé des propos relativisant les actes antisémites commis en France.

C'est le site du magazine Causeur, animé par Elisabeth Lévy, qui a révélé par la plume de cette dernière les premières informations sur le coulisses de cet accrochage. Du meurtre d'Ilan Halimi, la conversation aurait dévié vers Mohamed Merah.

 

Malaise sur le plateau de "On n'est pas couché"

S'appuyant sur des fiches, Aymeric Caron aurait alors donné des chiffres sur les enfants tués au cours d'affrontements entre l'armée israélienne et les militants palestiniens. Une façon de comparer des drames - voire d'expliquer l'un par l'autre - qui aurait suscité un certain malaise en plateau.

Depuis, de nouvelles informations semblent confirmer le récit d'Elisabeth Lévy. Interrogé sur le plateau des Grandes Gueules, Alexandre Arcady a livré une version correspondante, tandis que la production de l'émission, contactée par Télé Obs, confirme que l'altercation a été coupée au montage.

 

 

A noter que les avocats de la famille du caporal-chef Abel Chennouf, assassiné par Merah à Montauban le 15 mars 2012, ont envoyé au nom de leurs clients un courrier à Rémy Pflimlin, le PDG de France Télévisions, pour le féliciter d'avoir évité la diffusion de la séquence. Dans cette lettre, ils dénoncent un "glissement" conduisant "de l'explication de comptoir à la justification pure et simple de ces assassinats".

 

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