D'après le classement annuel établi par le site internet d'emploi américain careercast.com, ce sont les journalistes (de presse écrite) qui sont le moins bien lotis en 2016. Et ce, pour la troisième année consécutive.
Les critères retenus étaient au nombre de quatre : l’environnement de travail, le revenu, les perspectives et le stress. Chez les journalistes, la diminution conséquente du nombre d'emplois disponibles, le déclin global des médias ainsi que la baisse des revenus (32 900 euros annuels en moyenne) découlant de celle de la publicité, expliquent cette place peu enviable. De même, les animateurs radios sont classés en troisième position, pour des raisons et des salaires similaires.
A lire aussi : Les secteurs qui recrutent le plus
Les bûcherons s'intercalent en deuxième position des métiers les moins enviables, impactés par la baisse de la production de papier dans le monde. Ils souffrent aussi de conditions de travail dangereuses et stressantes, pour un revenu moyen de 31 100 euros par an. Viennent ensuite les disc-jockeys, les militaires engagés et les dératiseurs.
Tout en haut de ce classement, les personnes travaillant dans les nouvelles technologies font figure de chanceux. Les scientifiques des données (ou "data scientist") occupent ainsi ce qui est considéré comme le meilleur métier, devant les statisticiens et les analystes de sécurité informatique. Dans ces jobs recherchés par les employeurs, les salaires sont très attractifs, avec respectivement 113 500 euros, 70 800 euros et 78 800 euros en moyenne par an.
Conséquence logique du vieillissement de la population, le domaine de la santé est aussi un secteur porteur, puisque les ORL et les radiologues complètent les quatrième et cinquième places de ce classement, en partant des métiers les plus à envier.