Pour avoir diffusé sur Snapchat la photo d’une femme nue à son insu, la playmate américaine Dani Mathers encourt six mois de prison.
Le cliché qui fait jaser, a été pris dans une salle de sport de Los Angeles au début du mois de juillet. Il a été publié sur le réseau social dans la foulée, accompagné de la légende : « Si je ne peux pas oublier ça, alors vous non plus ». Suivait ensuite une photo de Mathers sur laquelle elle surjoue volontairement son étonnement en découvrant la vieille dame dénudée.
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Tollé sur le Web
Inutile de préciser que la diffusion du cliché a suscité un tollé chez les internautes. Face à la pression, Dani Mathers n’a pas mis longtemps avant de se confondre en excuse. Tweets, vidéo sur YouTube… la pulpeuse blonde a sorti le grand jeu pour tenter de sauver sa peau.
«Il n'y a pas d'excuse. [...] Je comprends complètement l'ampleur de ce post et que j'ai pu blesser beaucoup de gens, de femmes. Ce n'est pas bien de se moquer du poids. [...] Je suis désolée... Je dois prendre un peu de temps et être seule pour réfléchir à cette chose horrible que j'ai faite», explique-t-elle.
Des explications qui n’ont vraisemblablement pas ou peu convaincu. Peu après les faits, Mathers a en effet perdu son emploi de chroniqueuse dans la matinale de la radio KLOS. Elle a également été bannie à vie du centre de sport, théâtre de la genèse du scandale.
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Bannie à vie du centre de sport
La victime a récemment annoncé son intention de coopérer dans le cadre de l’enquête, ouvrant la voie à une possible conciliation à l’amiable. Dans le cas inverse, la jolie blonde a tout prévu et déjà fait appel à l’avocat Tom Mesereau, qui avait déjà défendu Michael Jackson en 2005 suite à des accusations d’attouchements et d’agressions sexuelles sur mineurs.