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Annoncé positif à la cocaïne, Tyson Fury répond en copiant Scarface

Fury, dont le compte Twitter se nomme TYSONMONTANA, aurait été contrôlé positif à la cocaïne après un test urinaire le 22 septembre 2016. [Capture Twitter / @Tyson_Fury]

Tyson Fury s'est moqué samedi sur Twitter des révélations de plusieurs médias annonçant son contrôle positif à la cocaïne. Le controversé boxeur britannique a diffusé un photomontage de lui et de Tony Montana, le héros trafiquant de drogue du film Scarface.

Elle est désormais la photo de profil de son compte Twitter. Le champion du monde des lourds a superposé son visage sur celui de l'acteur Al Pacino, assis à une table devant des quantités importantes de poudre blanche dans une scène du film Scarface.

A lire aussi : Boxe : Tyson Fury contrôlé positif à la cocaïne, selon ESPN

Fury, dont le compte Twitter se nomme TYSONMONTANA, a été contrôlé positif à la cocaïne après un test urinaire le 22 septembre, a affirmé vendredi la chaîne américaine ESPN. Le promoteur de Tyson Fury, Hennessy Sports, a en revanche refusé de commenter ces informations.

Selon ESPN, Fury a été contrôlé par une agence antidopage spécialisée dans la boxe et la MMA, la Voluntary Anti-Doping Association (VADA), basée à Las Vegas. L'organisme était chargé des contrôles autour de son combat prévu contre l'Ukrainien Vladimir Klitschko.

Il pourrait être privé de ses titres mondiaux

Toujours d'après ESPN, Fury ne risque pas de suspension, le test ayant été réalisé hors compétition, mais, s'il se trouvait dans l'impossibilité de défendre ses titres mondiaux, il pourrait en être privé. Fury, champion du monde WBA, WBO et IBO, avait annoncé le 23 septembre - au lendemain de son contrôle positif, donc - qu'il renonçait à son combat prévu le 29 octobre contre Klitschko, se disant "médicalement inapte à combattre", sans plus de précisions.

Fury, très controversé pour ses déclarations stigmatisant les femmes ou l'homosexualité, avait été suspendu provisoirement le 24 juin par l'Agence antidopage britannique (UKAD) après la détection d'une substance prohibée dans son urine en février. La suspension avait été levée en attentant une audition pévue le 4 novembre.

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