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Le mannequin Emily Ratajkowski défend Melania Trump contre le slut-shaming

Emily Ratajkoski a pris la défense de la première dame américaine Melania Trump lors d'un échange avec un journaliste du New York Times.

Le mannequin américain a raconté sur Twitter comment un journaliste lui a déclaré que Melania Trump était une «prostituée». Un exemple typique de «slut-shaming», une pratique qui stigmatise et culpabilise les femmes dont l'opinion publique juge qu'elles sont trop à l'aise avec leur corps ou leur sexualité.

«J'étais assise à côté d'un journaliste du New York Times hier soir, et il m'a dit 'Melania Trump est une prostituée'. Peu importe vos affinités politiques, il est crucial de dénoncer ce que c'est : du slut-shaming. Je me fiche de ses photos nues ou de son passé sexuel, et tout le monde devrait en faire autant», a-t-elle déclaré sur son compte, avant d'achever le journaliste d'un dernier tweet : «Les attaques basées sur le genre sont des conneries dégoutantes et sexistes».

La Première dame reconnaissante

Étant donné la visibilité médiatique de Ratajkowski, il n'est pas étonnant que l'histoire soit remontée jusqu'au New York Times. Dans une déclaration donnée au média Politico, les éditeurs du journal ont expliqué que «le commentaire n'était pas censé être publique, mais il était tout de même complétement inaproprié». Les éditeurs ont tenu à préciser qu'ils avaient parlé avec le journaliste en question.

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La Première dame a répondu à l'incident sur son compte Twitter, en remerciant l'intervention d'Emily Ratajkowski : «Applaudissements à toutes les femmes du monde qui s'expriment, prennent position et soutiennent les autres femmes ! @emrata #LePouvoirDeToutesLesFemmes #LePouvoirDeLaPremiereDame»

Melania Trump, victime constante du slut-shaming

Depuis l'élection de Donald Trump, nombreuses sont les attaques sur la sexualité, le physique ou juste la personne de Melania Trump. Pendant les protestations contre l'accès au pouvoir de son mari Donald Trump, certains manifestants étaient munis de pancartes où l'on pouvait lire des messages comme «Rape Melania» (Violez Melania).

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Différents journalistes et internautes se sont indignés de ce traitement purement basé sur son statut de femme. Le Huffington Post américain, par exemple, titrait un article : «Vous pouvez être anti-Trump sans slut-shamer Melania Trump», pour montrer que sa féminité n'était pas une source d'insultes. 

Cela n'empêche pas les médias de dénoncer ses écarts et ses fautes, comme lorsqu'elle avait plagié un discours de Michelle Obama.

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