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Les cinq films marquants de Jacques Rivette

Treize ans après La belle Noiseuse, Jacques Rivette filme à nouveau Emmanuelle Béart dans "Histoire de Marie et Julien" en photo en 2003 lors de la présentation du film. Treize ans après La belle Noiseuse, Jacques Rivette filme à nouveau Emmanuelle Béart dans "Histoire de Marie et Julien" en photo en 2003 lors de la présentation du film. [RAFA RIVAS / AFP]

Grande figure de la Nouvelle vague, Jacques Rivette a réalisé vingt et un longs métrages en près de cinquante ans de carrière. Nombreux sont ceux à avoir marqué le 7eme art. Voici cinq des plus grands films qui ont jalonnés sa carrière.

Le scandale de "Suzanne Simoni"

Stagiaire de Renoir avant de passer derrière la caméra, Jacques Rivette marque d'emblée le monde du cinéma en 1966 avec son second long-métrage "Suzanne Simoni, La religieuse", adapté de l'œuvre de Diderot. Ce récit d'une jeune fille destinée à la vie de couvent contre son gré qui subira tortures et humiliations de sa mère supérieure, puis les avances sexuelles d'une seconde abbesse est provisoirement censurée.  De nombreux intellectuels et artistes se mobilisent : Jean-Luc Godard, Michel Audiard, Pierre Schoendoerffer, Jean-Paul Belmondo, René Clément, Claude Autant-Lara... Le film sortira finalement à l'été 1967 après avoir été projeté à guichet fermé lors de l'ouverture du Festival de Cannes en 1966.

Une "bande" amoureuse

En 1988, Jacques Rivette explore à nouveau l'un de ses thèmes de prédilection, le théâtre, dans "La bande des quatre". Un thème qu'il a largement exploité en 1971 dans "Out 1 : Noli me tangere", long-métrage de 12 h 40. De son côté, "La bande des quatre", primé au festival de Berlin met en scène quatre jeunes filles, élèves de cour dramatique dont l'équilibre bascule suite à l'arrivée d'un homme. On y retrouve l'une des actrices fétiches de Jacques Rivette : Bulle Ogier au côté, entre autres, d'Irène Jacob.

"La Belle" Emmanuelle

Seulement deux ans plus tard, le réalisateur marque à nouveau les esprits avec "La Belle Noiseuse", grand prix du jury à Cannes en 1991. Jacques Rivette y filme Emmanuelle Béart et signe une ode à la création artistique. A l'écran, Michel Piccoli incarne un peintre obsédé par l'une de ses toiles, abandonnée il y a dix ans. Ce devait être son chef d'œuvre. L'arrivée d'un jeune couple lui permettra de reprendre ce grand tableau. Emmanuelle Béart y tient le rôle de modèle. Entre les protagonistes la tension monte. Jane Birkin, actrice régulièrement filmée par Jacques Rivette fait partie de la distribution.  

Bonnaire "La pucelle"

En 1994, il signe une grande fresque historique sur Jeanne d'Arc. "Jeanne la pucelle" sort en deux volets. Sandrine Bonnaire y tient le rôle principal. 

 

L'amour "à la hache"

Avant dernier long-métrage du réalisateur, "Ne touchez pas à la Hache" (2007) s'inspire d'une œuvre de Balzac "La Duchesse de Langeais". Un auteur qui a traversé plusieurs des films de Jacques Rivette notamment "Out 1 : Noli me tangere", librement inspiré de "L'Histoire des treize", puis "La Belle Noiseuse" adaptée d'une nouvelle balzacienne "Le chef d'œuvre inconnu". Fidèle à ses partenaires, Jacques Rivette retrouve dans "Ne touchez pas à la hache", Bulle Ogier, Jeanne Balibar et Michel Piccoli. Guillaume Depardieu tient également l'un des rôles principaux de cette grande histoire de passion amoureuse. Le film fait partie de la sélection officielle lors de la 57 e édition du Festival de Berlin.  

 

 

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