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Les trois films à voir cette semaine au cinéma

Aaron Sorkin s'est inspiré de la biographie du co-fondateur d'Apple signée Walter Isaacson et parue en France en 2011 aux éditions JC Lattès pour écrire le scénario de "Steve Jobs". Aaron Sorkin s'est inspiré de la biographie du co-fondateur d'Apple signée Walter Isaacson et parue en France en 2011 aux éditions JC Lattès pour écrire le scénario de "Steve Jobs". [Copyright François Duhamel]

Le biopic sur Steve Jobs de Danny Boyle, Omar Sy dans la peau du clown Chocolat et le remake du film culte "Point Break"... Voici ce que réserve le meilleur des films à l'affiche du mercredi 3 février 2016.

"Steve Jobs" de Danny Boyle

Trois ans après un premier long-métrage avec Ashton Kutcher dans le rôle-titre, un nouveau biopic sur le cofondateur d’Apple sort sur les écrans. Réalisé par Danny Boyle ("Slumdog Millionaire"), le film a été écrit par Aaron Sorkin, célèbre scénariste de "The Social Network", et se focalise sur les discours publics de lancement du Macintosh en 1984, du NeXTcube en 1988 et de l’iMac en 1998, des présentations qui deviendront célèbres sous le terme de Keynote. "Steve Jobs" prend ainsi la forme d’un film où tout se joue en coulisses. Les joutes verbales entre le génie visionnaire et ses proches collaborateurs mettent au jour les succès, les échecs et la personnalité hors norme de Jobs. La mise en scène souligne les interprétations brillantes de Michael Fassbender et de Kate Winslet, qui a d’ailleurs obtenu le Golden Globe de la meilleure actrice dans un second rôle.

"Chocolat" de Roschdy Zem

Après "Mauvaise foi", "Omar m’a tuer" et "Bodybuilder", Roschdy Zem met en scène son premier film d’époque avec "Chocolat", l’un des longs-métrages les plus attendus de ­ce début d’année. Il y relate l’histoire oubliée du premier artiste noir en France, Rafael Padilla, alias le clown Chocolat. En 1887, à la faveur de sa rencontre avec le clown Footit (James Thierrée) dans un cirque de province, Rafael Padilla (Omar Sy) va conquérir le Paris de la Belle Epoque. Leur numéro, révolutionnaire, fait se rencontrer le clown blanc et l’auguste noir. Le succès, entre argent facile, jeux d’argent et jalousies, va mettre à mal cette complicité.

Le clown d’origine cubaine, lassé du ­public condescendant et porté par une soif de reconnaissance, tentera de se forger un destin solitaire. Mais passer de l’amuseur public à l’acteur shakespearien n’est pas chose aisée. Avec ce drame sur l’ascension et la chute d’un artiste fils d’esclave, Roschdy Zem poursuit une filmographie marquée par le thème du racisme. Surtout, le film doit beaucoup au choix d’Omar Sy, humoriste en quête d’un parcours différent, et de James Thierrée, petit-fils de Chaplin versé dans l’art du cirque. Si la découverte du parcours de cet artiste vaut le détour, c’est la relation entre ces deux hommes qui donne sa force au film.

 

"Point Break" de Ericson Core

Les fans se laisseront-ils tenter ? Vingt-cinq ans après le film culte de Kathryn Bigelow avec Patrick Swayze et Keanu Reeves sorti en France en 1991, un remake de "Point Break" sort sur les écrans. Le long-métrage, réalisé par Ericson Core, directeur de la photographie remarqué pour son travail sur le premier "Fast & Furious", reprend telle quelle l’intrigue. Johnny Utah (Luke Bracey), un agent du FBI, est chargé d’infiltrer un groupe de sportifs de l’extrême, emmené par le charismatique Bodhi (Edgar Ramirez), soupçonné d’être les auteurs d’une série de braquages spectaculaires. Motocross, free climbing, surf, snowboard, vols en wingsuit… Le film vaut pour ses cascades et ses prises de vues à couper le souffle.

 

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