En direct
A suivre

On a testé «Pink Mamma», le dernier né de la saga Big Mamma

Une cuisine italienne à savourer sous la verrière, au dernier étage de cette nouvelle adresse.[© Jérôme Galland]

Mais jusqu’où iront-ils ? Victor Lugger et Tigrane Seydoux viennent d’ouvrir «Pink Mamma», leur sixième table parisienne. La rédaction a testé la carte de ce nouveau lieu branché, en plein South Pigalle.

Après «East Mamma» à Bastille, «Ober Mamma» à Oberkampf, «Mamma Primi» aux Batignolles, «Biglove Caffè» dans le Marais et «Popolare» à Sentier, les deux trentenaires, qui se sont connus sur les bancs d’HEC, ont inauguré, il y a quelques jours, une nouvelle adresse dans le 9e arrondissement - à quelques mètres seulement du «Mansart» et du «Dépanneur» -, toujours dédiée à la cuisine italienne.

Dans cet endroit majestueux de quatre étages et d’une superficie totale de plus de 700 m2, les aficionados de burrata caprese avec des morceaux de tomates confites et de pastèque (8 €), de jambon di Parma, de mozzarella di bufala et de ricotta au miel (à partir de 7 € le produit) seront servis. En antipasti, ceviche de daurade (7 €), gaspacho de tomates et pastèque (10 €) ou bruschetta au pesto vert, au crunchy jambon et au sésame (8 €).

pink_mamma_-burrate_-_cracdit_photo_joann_pai.jpg

© Joann Pai

Mais la vraie spécialité de «Pink Mamma» reste incontestablement la viande rouge grillée. C’est après avoir découvert la Fiorentina, cette célèbre côte de bœuf toscane, que les deux amis ont eu l’envie d’installer, au sein même de leur restaurant, un immense barbecue long de trois mètres, qui utilise un mélange de bois de cerisier et du quebracho.

pink_mamma_-fiorentina_cut_-_cracdit_photo_joann_pai.jpg

© Joann Pai

Avec un petit verre de Chianti ou de Brunello di Montalcino, on commande donc un T-Bone ou un Tomahawk steak, à partager à deux (48 ou 78 €) et servi avec quelques pommes de terre rôties. Une viande très tendre et un goût légèrement parfumé. A noter que les vaches ne sont pas élevées en Italie mais en France... et surtout «sans hormones et sans chichi». Le secret, peut-être, d’un prix deux fois moins cher qu’ailleurs.

A ne pas manquer, le carpaccio version XXL, très frais avec des framboises, des cerises et des abricots braisés (15 €), le tartare aux truffes noires du Malise (14 €) et les incontournables pâtes et pizzas, lesquelles mériteraient une pâte plus fine.

S'il vous reste encore une petit place pour un dessert, optez pour le Passionmisu aux fruits de la passion, mangue et thé vert – qui fera oublier, en quelques coups de cuillère, le traditionnel tiramisu - ou l’incroyable Italian Sundae (8 €) qui vous scotchera à votre siège.

pink_mamma_-passionemisa1_-_cracdit_photo_joann_pai.jpg

© Joann Pai

Une cuisine sublimée par un décor, encore une fois, parfaitement étudié et calibré qui plaira certainement à tous les jeunes branchés de SoPi.

A chaque étage, son ambiance. Un cocktail à la sortie du travail, accoudé au bar en marbre jaune de Sienne, un tête-à-tête en amoureux dans l'un des espaces à l'esprit vintage ou un debrief entre copains attablés au milieu des bocaux et des assiettes en faïence. Sans oublier, le dernier étage sous verrière qui donne l'impression de déjeuner dans le jardin d'Eden...

Mais pour découvrir cette nouvelle trattoria, mieux vaut s'armer de patience puisque dans la famille Big Mamma, on ne prend toujours pas de réservation.

pink_mamma_5_-_cracdit_jacrame_galland.jpg

pink_mamma_1_-_cracdit_jacrame_galland.jpg

pink_mamma_4_-_cracdit_jacrame_galland.jpg

© Jérôme Galland

«Pink Mamma», 20 bis, rue de Douai, Paris (9e). Ouvert tous les jours, du lundi au vendredi, de 11h45 à 14h15 et de 19h à 22h45, le samedi et le dimanche, de 12h à 15h15 et de 19h à 23h.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités