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Vous pouvez économiser 669 euros en gardant votre télé ou votre ordinateur un an de plus

Le gain passe à 1.549 euros pour deux ans d'usage supplémentaire et 1.995 euros pour trois ans. [©Alain JOCARD / AFP]

C'est aussi bénéfique pour le portefeuille que pour l'environnement. Si un foyer garde ses smartphone, ordinateur portable, téléviseur et autre réfrigérateur un an de plus, il peut économiser pas moins de... 669 euros, a calculé l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).

Dans ce rapport, les experts ont évalué le bénéfice financier qu'il y a à garder onze produits de consommation courante pendant un an supplémentaire au-delà de leur durée moyenne d'usage.

Dans le détail, 100 euros sont économisés si on utilise son smartphone un an de plus par rapport à la durée d'usage moyenne de cette catégorie de produits, 118 euros s'il s'agit d'un ordinateur portable, 54 euros pour un téléviseur, 50 euros pour un réfrigérateur, et 40 euros pour un four, estime le rapport de l'Ademe (qui suppose qu'il n'y a pas recours à réparation à ce stade de vie de l'objet).

PRÈS DE 2.000 EUROS POUR TROIS ANS D'USAGE EN PLUS

A l'échelle d'un foyer, cela fait une économie de 669 euros si l'utilisation de ces 11 produits est prolongée d'un an (467 euros pour les équipements multimédia, 202 euros pour l'électroménager).

Rapportée sur une durée de dix ans (qui peut nous voir changer plusieurs fois de téléphone par exemple), cette habitude est encore plus profitable : 963 euros économisés si on garde tous ces produits un an de plus. 

Le gain passe à 1.549 euros pour deux ans d'usage supplémentaire et 1.995 euros pour trois ans. Et s'il faut réparer, cela reste favorable économiquement (sauf pour quelques équipements comme le téléviseur 30-40 pouces).

Un bénéfice environnemental

Le bénéfice est aussi environnemental. Eviter de changer pour un effet de mode, c'est «retarder la production d'un produit neuf», note Pierre Galio, chef du service Consommation de l'Ademe : or le stade de la production génère 80% de l'impact environnemental d'un objet.

L'obsolescence culturelle ou marketing varie selon les produits. Elle est précoce dans le textile : les Français achètent 60% de vêtements en plus qu'il y a 15 ans, et les gardent moitié moins longtemps, relève Raphaël Guastavi, expert économie circulaire à l'Ademe.

A l'inverse, des objets comme le vélo génèrent «des habitudes de maintenance assez ancrées», quand «d'autres ont une moindre valeur ressentie, comme la cafetière ou le four micro-ondes, qu'on perçoit comme irréparables. Autant de changements à faire opérer auprès du citoyen».

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