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Mode : dans quelles régions les consommatrices sont-elles les plus écoresponsables ?

La boutique en ligne Fairytale.eco, qui référence quarante marques à l'instar d'Ecoalf (photo), révèle dans un sondage réalisé par Toluna, le rapport qu'entretiennent les Françaises avec la mode écoresponsable. [Capture d'écran site Fairytale.eco. ]

De plus en plus de Françaises se tournent vers une consommation durable et responsable. Et le secteur de la mode n’y coupe pas. Il existe toutefois des disparités selon les régions, et tous les vêtements ne sont pas plébiscités de la même manière.

Alors qu’en moyenne deux Françaises sur trois ont au moins une pièce écoresponsable dans leur vestiaire, selon leurs lieux d’habitation, les consommatrices se tournent plus facilement vers cette tendance. C’est ce que révèle un sondage Toluna, réalisé auprès de 1050 sondées, pour la boutique en ligne de mode écologique et éthique Fairytale.eco, inaugurée en novembre dernier. 

Les bonnes et les mauvaises « élèves » 

Ex aequo sur la première marche du podium, la Nouvelle Aquitaine, l’Occitanie et les Pays de la Loire sont les trois régions où les femmes plébiscitent plus largement cette tendance. Ainsi, 74 % d’entre elles ont dans leur garde-robe au moins une pièce écoresponsable, c’est-à-dire fabriquée et transportée dans le respect de la planète et de l’humain, suivies des Normandes (71 %). Les Franciliennes arrivent en troisième position (70 %), talonnées par les Bretonnes (69 %).

La Provence-Alpes-Côte d’Azur vient clore le top 5 (67%) suivie des Hauts-de-France (64 %), du Grand Est (63 %) et de l’Auvergne-Rhône-Alpes (62 %). A la dernière place, les habitantes de Bourgogne-Franche-Comté sont seulement 57 % à déclarer avoir au moins une pièce écoresponsable. 

La durabilité des vêtements et les conditions de travail en tête de leurs priorités 

Les critères d’écoresponsabilité revêtent différents aspects – environnementaux et éthiques - et ont donné naissance à plusieurs labels. Dans ce contexte, à quoi les consommatrices accordent-elles le plus d’importance ? Si elles devaient constituer un dressing écoresponsable, la durabilité et la qualité des vêtements arrivent en tête des priorités. Elles sont 48 % à considérer ce critère comme très important, suivi des conditions de travail des employés qui fabriquent les vêtements (43 %). 

Le pays de production comme la matière des vêtements sont par ailleurs considérés comme des critères cruciaux, pour respectivement 39 % et 36 % d’entre elles. Plus étonnant, les labels et certifications qui devraient aider à donner de la visibilité arrivent en cinquième position. Seulement 22 % des répondantes les considèrent comme très important.  

Le prix : un frein à la consommation durable 

Alors qu’un Français sur trois considère ne pas avoir un dressing écoresponsable, le prix arrive en tête des raisons qui freinent l’achat de pièces écologiques et éthiques pour 35 % des répondantes. Interrogées sur le prix qu’elles seraient prêtes à dépenser pour un t-shirt écologique – pièce achetée en priorité lors de la composition d’un dressing écoresponsable -  un peu plus de 60 %  aimeraient ainsi débourser moins de 20 euros, près de 30 % seraient prêtes à payer entre 21 et 34 euros, et seulement 8 % accepteraient de dépasser la barre des 35 euros. Parmi les autres freins à ce type de consommation, le manque d’informations claires sur les produits et le fait de ne pas savoir où chercher sont également cités par 18 % et 15 % des sondées, révèle Fairytale.eco. Elles sont également 10 % à craindre le greenwashing. 

T-shirt et pantalon écoresponsables ont plus la cote 

Si les t-shirts figurent parmi les pièces achetées en priorité (57 %) par les consommatrices qui se lancent dans une garde-robe durable, tous les vêtements sont loin d’être logés à la même enseigne. Les pantalons et jeans ont également la cote. Ils arrivent à la deuxième place des vêtements achetés par ordre de priorité (55 %), suivis des pulls (40 %). En revanche, les chaussures, pourtant sur la quatrième marche, ne sont plébiscitées que par 27 % des sondées, suivi des robes et jupes (26 %), et de la lingerie (23 %). Les accessoires, à l’instar des sacs à main et sac à dos (17 %), figurent enfin en queue de peloton des pièces achetées par les consommatrices élaborant leur dressing éthique et écologique. 

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