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Immobilier : les résidences secondaires ont la cote

[Pixabay]

Avec la crise sanitaire du Covid-19, de nombreux Français se sont décidés à acheter une résidence secondaire. Les maisons de caractère sont particulièrement prisées. Ces derniers mois, le marché est particulièrement dynamique.

Une résidence secondaire dans un cadre dépaysant

Indéniablement, vivre en ville possède des avantages. La vie culturelle y est intense, les commerces de proximité y sont nombreux et c’est aussi un bassin d’emploi. Mais, de nombreuses familles aimeraient avoir une maison dans un coin de campagne dans un décor bucolique afin de se détendre loin du stress des zones urbaines. Les particuliers sont de plus en plus nombreux à franchir le pas et à emprunter de l’argent, en analysant avant les multiples comparateurs de taux, avant de choisir un établissement bancaire classique ou une banque en ligne pour faire leur crédit.

La crise sanitaire, un accélérateur de tendance

Selon une étude de l’Insee, au début de l’année 2020, on dénombrait 3,6 millions de résidences secondaires. Il s’agit de 10% du parc total des logements en France. Loin de s’essouffler, la tendance s’est amplifiée à la faveur des confinements et de la crise sanitaire.

Le port du masque, le fait de devoir rester chez soi dans des logements sans espace extérieur a fait réfléchir beaucoup de Français. Certains, à la faveur du télétravail, ont même décidé de quitter les grandes agglomérations définitivement pour fuir la promiscuité, le bruit et le stress.

Des motivations d’achat multiples

Les raisons sont nombreuses pour expliquer cet engouement pour les résidences secondaires, en ce moment. Les habitants des centres-villes aspirent à retrouver de plus en plus la nature afin de se ressourcer. D’autres personnes font cet achat pour anticiper la retraite et trouver la destination idéale : le bord de mer, la montagne ou la campagne.

Il y a aussi des familles qui ont l’habitude de passer des week-end, régulièrement, dans la même région comme dans le Calvados ou le Perche et qui franchissent le pas. Enfin, parmi les acquéreurs, il y a aussi des étrangers qui veulent avoir un pied-à-terre dans l’hexagone.

Une augmentation des transactions

Le marché de la résidence secondaire se porte bien et a bénéficié d’un coup d’accélérateur avec la pandémie du Covid-19. Par exemple, les agents immobiliers du réseau Capifrance ont observé une augmentation des transactions de l’ordre de 15% sur l’année 2020. La difficulté de pouvoir voyager et la taille des logements ont constitué un déclic pour de nombreux Français concernant des projets qui étaient jusqu’à présent très vagues.

De plus, avec l’essor du télétravail, un tiers de Français souhaite acheter une résidence secondaire et y passer plusieurs jours par semaines, d’après une étude d’opinion commanditée par le site pap.fr. Les biens mis en vente sur le marché trouvent preneur de plus en plus rapidement. Certaines régions sont plus ou moins prisées, concernant les résidences secondaires. La Côte d’Azur figure en bonne position et concentre un grand nombre de ces lieux de villégiatures.

La Côte Atlantique est très prisée

Mais les prix affichés sur ce territoire étant assez élevés, de nombreux particuliers optent pour la côte Atlantique. La Normandie, la Vendée, ou le Pays basque ont vraiment les faveurs des acheteurs en ce moment. Un des critères importants pour de nombreuses personnes est aussi la proximité de leur domicile. La plupart des potentiels acheteurs essayent de trouver à 200 ou 300 km de chez eux. Il s’agit d’éviter les fameux embouteillages du dimanche soir. Les acheteurs regardent différents paramètres comme l’accessibilité et le prix au m2.

Concernant le genre de bien recherché, ce qui est à la mode, ce sont les vastes maisons de famille. Beaucoup cherchent des maisons de caractère qui ont du charme. Bref, la vieille pierre à la cote. La taille du terrain est aussi devenue un critère important. La plupart des acquéreurs veulent des biens qui fassent au minimum 100 m2.

Comment rentabiliser une résidence secondaire ?

Si l’idée de posséder une résidence secondaire plait beaucoup, elle a un coût et entraîne des charges parfois lourdes (espaces verts, assainissement…). Il arrive assez fréquemment que le coût de l’entretien et les travaux de réparation ne soient pas clairement budgétés. Il faut aussi prévoir les différentes taxes et impôts.

Acheter une résidence secondaire n’est pas une chose qui se fait à la légère. Il faut bien prendre en compte l’ensemble des paramètres. Par exemple, lorsque l’on possède un terrain très grand, il faut parfois avoir recours à un jardinier professionnel pour entretenir correctement l’espace. Certains propriétaires prennent donc parfois la décision de louer leur logement d’agrément une partie de l’année à des touristes de passage. Les plateformes qui permettent de commercialiser les logements se sont multipliées, ces dernières années, à l’image de Airbnb ou Abritel.

Sur ces sites très fréquentés, il est possible de déposer une annonce avec les caractéristiques du logement et quelques belles photos et les clients potentiels qui viennent du monde entier peuvent louer votre logement en quelques clics. Ce qui est formidable pour les touristes, c’est de pouvoir louer des logements au cœur des villes et des villages pour des prix relativement intéressants. Il faut savoir que ces sites prélèvent aussi des commissions sur ces transactions.

Certains propriétaires utilisent les services d’intermédiaires comme de conciergeries pour remettre les clefs ou faire la visite des lieux. C’est un nouveau secteur d’activité qui s’est développé. Les meublés de tourisme sont en plein essor. Lors des ponts et des week-ends, les locations peuvent se proposer à des tarifs très élevés. C’est aussi le cas pendant les vacances scolaires. C’est un peu le principe de l’offre et de la demande.

Pour louer une résidence secondaire comme meublé de tourisme, il faut au préalable déclarer cette location auprès de la mairie avec une démarche d’autorisation de changement d’usage. Pour être en règle avec les services fiscaux, il faut aussi s’inscrire au répertoire Sirène de l’Insee, dont le numéro sera à mettre sur la déclaration de revenus. Les loyers seront à placer dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).

La rédaction de CNEWS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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