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Voici les 5 pièces de monnaie les plus chères au monde

Sur les cinq pièces les plus chères au monde, quatre viennent des Etats-Unis. Sur les cinq pièces les plus chères au monde, quatre proviennent des Etats-Unis.[Unsplash/@zlataky]

Une simple pièce de monnaie peut parfois valoir une fortune. Certaines atteignent même des sommes folles, se comptant en millions d'euros, lors de ventes aux enchères. Voici les cinq spécimens les plus chers au monde.

Double eagle (1933, Etats-Unis)

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(©Angela Weiss / AFP)

En juin dernier, une pièce d'or américaine de 1933, dite «Double Eagle», a explosé le record de la pièce la plus chère du monde lors d'une vente aux enchères de la maison Sotheby's à New York (Etats-Unis). 

D'une valeur faciale de 20 dollars, elle a été adjugée pour la coquette somme de 18,9 millions de dollars (16,2 millions d'euros). Il faut dire qu'il s'agit d'un exemplaire particulièrement rare. Il fait partie de la dernière série de pièces en or frappées par la Monnaie des Etats-Unis.

Celles-ci ne sont jamais entrées en circulation, le président américain de l'époque Franklin Roosevelt ayant au même moment décidé la fin de la convertibilité de la monnaie américaine en or. La plupart ont été détruites et déclarées illégales à posséder, à l'exception de celle vendue en juin dernier. Elle est la seule au monde à pouvoir être possédée légalement, une exemption arrachée à l'issue d'une longue bataille judiciaire au tournant du 21e siècle.

Flowing hair (1794, Etats-Unis)

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(©Flickr)

Jusqu'à la vente aux enchères de juin dernier à New York, un spécimen beaucoup plus ancien détenait le record de la pièce la plus chère de la planète. Il s'agit d'un dollar en argent, datant de 1794, considéré comme l'une des premières pièces - voire la première - à avoir été frappée par la Monnaie des Etats-Unis.

Surnommée «Flowing hair dollar» - car elle présente sur l'une de ses faces une représentation de la Liberté les cheveux au vent -, elle a été vendue en 2013 à New York pour 10 millions de dollars (8,5 millions d'euros). Elle a été acquise par Legend Numismatics, une entreprise spécialisée dans les pièces rares et basée dans le New Jersey.

Brasher Doubloon (1787, Etats-Unis)

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(©Wikimedia Commons)

Sur la troisième marche du podium des pièces les plus chères au monde figure une autre pièce américaine ancienne : une «Brasher Doubloon» de 1787, du nom du renommé orfèvre new-yorkais qui l'a fabriquée, Ephraïm Brasher.

Cette pièce date d'une époque où le régime monétaire des Etats-Unis n'avait pas encore été créé (il le sera en 1792) et où donc l'Etat fédéral américain ne frappait pas encore sa propre monnaie.

Cette pièce, qui fait partie d'une collection de sept exemplaires, a été vendue en janvier dernier pour 9,36 millions de dollars (8 millions d'euros) lors d'une vente aux enchères à Dallas (Texas).

Dinar Omeyyade en or (723, actuelle arabie saoudite)

Hors des Etats-Unis, il s'agit de la pièce la plus chère jamais acquise aux enchères. Un dinar en or de la dynastie arabe des Omeyyades, daté de 723 après Jésus-Christ, a été vendu 3,7 millions de livres (environ 6 millions de dollars à l'époque, soit 5,1 millions d'euros) en 2019 à Londres (Royaume-Uni).

Portant une inscription en arabe signifiant «Mine du commandant des fidèles dans le Hijaz», cette pièce islamique est la première pièce de l'histoire à mentionner un lieu de l'Arabie saoudite actuelle. Il n'existe à ce jour qu'une douzaine de pièces de ce type connues dans le monde.

Liberty head nickel (1913, Etats-Unis)

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(©Wikimedia Commons)

Elle n'est pas faite d'un métal précieux, et pourtant c'est l'une des cinq pièces les plus chères au monde. D'une valeur faciale de cinq cents, une pièce Liberty Head de 1913, en nickel, a été adjugée pour 4,5 millions de dollars (3,8 millions d'euros) en 2018 lors d'une vente aux enchères à Philadelphie (Pennsylvanie).

Si elle vaut aussi chère, c'est parce qu'il n'existe en tout et pour tout que cinq exemplaires de cette pièce. Le patronyme Eliasberg est accolé à son nom. Une référence au collectionneur qui l'a achetée en 1948, le financier Louis E. Eliasberg, célèbre pour avoir constitué l'une des plus grandes collections de pièces de monnaie de l'histoire des Etats-Unis.

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