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Situation "désespérée" pour Jules Bianchi

Jules Bianchi.[AFP]

La situation du pilote français de Formule 1 Jules Bianchi, grièvement blessé il y a neuf jours, "est désespérée", mais le jeune homme "n'abandonne pas", a déclaré son père au quotidien sportif Gazzetta dello Sport.

 

Jules "est fort, il gagnera son tour de qualification le plus important, il n'abandonne pas", a déclaré son père Philippe dans cette interview publiée mardi. Mais "la situation est désespérée, à chaque coup de fil nous savons que cela peut être l'hôpital qui nous annonce que Jules est mort", a-t-il ajouté.

Toute la famille est au chevet de Jules Bianchi, 25 ans, pilote titulaire chez Marussia et réserviste de la Scuderia Ferrari, toujours dans un état critique à l'hôpital de Yokkaichi, près du circuit de Suzuka où a eu lieu l'accident lors du GP du Japon, dimanche 5 octobre.

"Les médecins nous avaient dit avant que les premières 24 heures étaient cruciales, puis elles sont devenues 72 heures et nous sommes encore ici avec Jules qui lutte", a poursuivi son père.

"Je le vois, j'y crois, je lui parle, je sais qu'il m'entend. Les docteurs nous ont dit que c'est déjà un miracle, que personne n'avait survécu à un accident aussi grave", a ajouté Philippe Bianchi.

"Tout le monde me demande comment va Jules, mais je ne peux pas répondre car il n'y a pas de réponse. Il est dans un état très grave mais stable. Un jour il semble aller mieux, le lendemain moins bien. Les médecins ne se prononcent pas (...). Ils ne savent pas comment la situation va évoluer", a-t-il expliqué, comparant de ce point de vue le cas de son fils à l'accident de ski de Michael Schumacher.

Le père du jeune pilote espère que son fils pourra au moins être transféré à Tokyo. Cela simplifierait la vie de la famille, qui peine à communiquer avec l'équipe de Yokkaichi.

"C'est difficile, en une semaine la vie de notre famille a été détruite. C'est un cauchemar", reconnaît Philippe Bianchi. "Peut-être que quand Jules ira mieux on pourra organiser des tours de garde, quelques semaines par personne...", espère le père.
 

 

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