L’équipe de France va croiser ce mercredi la route de la Slovénie pour une place dans le dernier carré de la Coupe du monde au Qatar. S’ils ont été peu convaincants au cours du premier tour, les Bleus ont appris à aborder ce genre de rendez-vous avec tout le sérieux nécessaire.
C’est au moment des grands rendez-vous qu’on reconnaît les grandes équipes. Et à ce niveau-là, l’équipe de France de handball s’est forgée un solide réputation ces dernières années.
Une fois venues les confrontations à quitte ou double, elle devient ce rouleau compresseur impitoyable qui écrase tout sur son passage. Passés à la moulinette 8es de finale, les Argentins ont fait les frais de cette métamorphose tricolore et n’ont pu que constater les dégâts (33-20).
La Slovénie n’est pas à l’abri, mercredi soir en quarts de finale du Mondial au Qatar, de subir le même sort, même si elle est "le calibre au-dessus, avec une profondeur de banc un peu plus conséquente que l’Argentine", a souligné Claude Onesta.
Mais il en faudra sûrement plus pour désarçonner Jérôme Fernandez et ses coéquipiers qui ont pris cette habitude d’accroitre leur degré d’exigence à mesure que la compétition avance.
"A l’entame des phases finales, chacun sait qu’il n’y a pas de possibilités de se rattraper. A chaque match, il y a une approche plus investie et mieux maîtrisée de la part des joueurs", a confié le sélectionneur français.
Une attitude qui ne cesse de faire ses preuves et qui cache un petit secret. "A partir des 8es de finale, on a un rituel. Avant les rencontres, on se réunit sans le staff et les anciens prennent la parole, a révélé Xavier Barachet. Ça permet de sentir que tous les joueurs sont concernés."
Et de renforcer encore un peu plus les liens d’un groupe qui puise également sa force dans son glorieux vécu. Bien parti pour prendre encore un peu plus d’épaisseur.