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Alexandre Debanne : "Beaucoup plus que du sport"

Outre l'aspect sportif, Alexandre Debanne met en avant les valeurs humanitaires, solidaires et écologiques du Raid l'Arbre Vert Amazones. Outre l'aspect sportif, Alexandre Debanne met en avant les valeurs humanitaires, solidaires et écologiques du Raid l'Arbre Vert Amazones.[[F.Lheritier/ZBO]]

Le Raid l’Arbre Vert Amazones repart pour de nouvelles aventures. Et pour sa 14e édition (du 6 au 16 octobre), il va mettre le cap sur Bali. Une destination inédite pour le seul raid exclusivement réservé aux femmes qui, au delà de l’aspect sportif, se caractérise par ses valeurs écologiques, humanitaires et solidaires chères à son organisateur Alexandre Debanne.

 

Le Raid va découvrir une nouvelle destination avec Bali...

On change de pays tous les ans, même s’il y a des pays où nous sommes déjà allés plusieurs fois. Mais il s’agit de la première fois à Bali. Au départ, il devait avoir lieu en Chine. Mais je suis confiant sur cette destination. Elle plait beaucoup et les filles sont très motivées.

 

Pourquoi avez-vous changé d’avis ?

Juste après le Raid au Cambodge, en novembre dernier, je suis allé chez un très bon ami, qui habite à Bali depuis six ans. Et il avait une idée derrière la tête, c’était que je fasse le Raid à Bali. Il avait pris rendez-vous avec le gouverneur sans que je sois au courant. Je lui ai fait ma présentation et, au bout de dix minutes, il a été convaincu.

 

Qu’est-ce qui vous a séduit ?

Je ne connaissais pas Bali. J’ai loué un scooter pour me balader sur l’ile, et c’est magnifique. Les gens sont très accueillants. C’est le seul endroit hindouiste d’Indonésie. C’est très particulier. Il y a des temples magnifiques. Il y a une culture et une histoire très riches. Ça compte beaucoup pour nous, car on n’y va pas uniquement pour faire du sport, mais aussi pour découvrir un pays. Il y a plein d’activités auxquelles les filles vont participer comme apprendre les danses locales, aller en classes pour apprendre l’Indonésien… Les journées vont être bien remplies.

 

Comment définiriez-vous le Raid ?

Le Raid Amazones fait découvrir un pays vraiment de l’intérieur. C’est beaucoup plus que du sport. C’est une découverte. La découverte de soi et des autres à travers le sport, mais aussi la découverte d’un pays, de sa culture et ses traditions. C’est aussi la possibilité de se faire de nouvelles amies au terme d’une aventure extraordinaire.

 

Il est aussi porteur de valeurs…

Ce Raid a des valeurs à la fois écologique, humanitaire et solidaire. La plupart des équipes viennent en soutenant une association de leur choix. Elles font cette démarche spontanément. Et en tant qu’organisateur, je soutiens toujours une cause souvent liée à l’éducation et à la scolarité en offrant des fournitures scolaires.

 

Les inscriptions ont déjà démarré…

Elles ne sont jamais fermées. Il y a des filles qui s’inscrivent sans savoir ni où, ni quand aura lieu le Raid. Elles veulent faire le Raid Amazones. On a même un taux de renouvellement de 50%, car elles veulent toutes le revivre à nouveau. Elles ont encore le temps pour s’inscrire, même si les places sont limitées aux alentours de 90 équipes. Je pense qu’on sera complet, comme d’habitude, avec pour la première fois des équipes venues de l’étranger.

 

Y aura-t-il des équipes venues de l’étranger ?

J’ai pris des contacts pour faire du recrutement à l’international. On va être dans une région où les femmes sont très intéressées par ce genre d’aventures. On va ratisser large. On a déjà des équipes américaines, québécoises, australiennes, anglaises, belges, suisses, espagnoles et d’Europe de l’Est intéressées. Elles ne sont pas encore inscrites, mais elles sont partantes pour venir. Le Raid va donc prendre encore plus d’ampleur cette année, car la présence d’équipes étrangères va contribuer à faire connaitre le Raid hors de nos frontières.

 

Les filles doivent-elles s’attendre à d’autres nouveautés ?

On est en train de voir les possibilités sur le terrain. On statuera au mois de juin sur les possibilités. On a toujours envie de faire dans le nouveau. L’année dernière, on a innové en faisant une chasse au trésor dans les temples d’Angkor. Du coup, je suis en train d’écrire un nouveau projet d’événements basé dessus.

 

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