En direct
A suivre

Rio 2016 : quels sont les médaillés d’or français qui défendront leur titre aux JO de Tokyo ?

A Tokyo, Teddy Riner visera un troisième titre olympique consécutif.[DAMIEN MEYER / AFP]

Après de longues semaines de repos nécessaires, certains champions olympiques français à Rio vont peu à peu se plonger dans leur préparation aux JO de Tokyo 2020, où ils défendront leur médaille d’or acquise au Brésil. A l'inverse, d’autres ont déjà signifié qu’ils ne prolongeraient pas leur carrière olympique au-delà de Rio 2016. Revue d'effectif.

Ils continuent

Teddy Riner : Quoi de mieux pour le meilleur judoka français de tous les temps d’achever sa carrière sur un troisième titre olympique au Japon, la terre par excellence du judo ? Teddy Riner ira jusqu’à Tokyo 2020, c’est une quasi-certitude. « On fera un point après mais ce serait un honneur de terminer à Tokyo 2020, dans le pays du judo », déclarait-il après avoir reçu sa médaille d’or sur les tatamis brésiliens. D’ici là, le titan français aura besoin de soigner son corps usé par les années d’entraînement et de compétition.

Pierre Houin (22 ans) et Astier Nicolas (27 ans) : Le rameur et le cavalier incarnent l'avenir de leur discipline repsective. Révélés aux yeux du grand public grâce à leur brillante performance au Brésil, on voit mal les deux champions stopper brutalement leur carrière olympique.

A lire aussi : Rio 2016 : les médaillés français

Ils devraient continuer

Emilie Andéol : La perspective pour Andéol de mettre un terme à sa vie de judoka de haut niveau à Tokyo paraît alléchante. D’autant que depuis une opération en mars 2015 au genou, la Française bénéficie d’«un nouveau corps » selon ses propres termes. Tirant en +78 kilos, elle n’est pas non plus contrainte de s'imposer de lourds régimes nécessaires pour «faire le poids», une pratique usante qui finit par décourager certains judokas .

Les cavaliers tricolores : Le cas d'Astier Nicolas ayant été évoqué ci-dessus, l'avenir des sept autres membres des équipes de concours complet et de saut d'obstacles, paraît radieux. Même les quinquagénaires Roger-Yves Bost (50 ans) et Philippe Rozier (déjà présent à Los Angeles 84) pourraient bien rempiler. Après tout, la Néo-Zélandaise Julie Brougham s'est bien alignée à 62 ans sur l'épreuve de dressage individuel à Rio !

Yannick Borel et Daniel Jérent : Eliminés prématurément en épreuve individuelle, les deux épéistes ont sauvé leurs Jeux en enlevant l'or par équipe. S'ils ne se sont pas officiellement prononcés sur la suite de leur carrière, Borel et Jérent pourraient de nouveau défendre leur titre dans quatre ans. A condition que l'épreuve d'épée par équipes soit au programme des JO 2020. Depuis 2008, la fédération internationale d'escrime a en effet mis en place un turnover concernant deux disciplines par équipes. Les compétitions de fleuret féminin et de sabre masculin n'étaient ainsi pas présentes à Rio.

Denis Gargaud : L'héritier de Tony Estanguet en canoë monoplace est tenté de prolonger l'aventure et rêve de doublé. Mais son futur pourrait bien dépendre du développement de Mulebar, entreprise dont il est co-propriétaire et qui a réalisé 800.000 euros de chiffre d'affaires en 2016.

A lire aussi : Les 25 moments inoubliables des JO 2016

Elle hésite

Charline Picon : Comme les vins de garde, elle se bonifie avec l'âge. Suppléante en 2008 à Pékin, 8e à Londres 2012, puis titrée à Rio en RS:X, Picon est au sommet de sa carière. La Royannaise ne sait toutefois pas de quoi demain sera fait pour elle. «On ne sait pas encore sur quelle format de planche à voile se disputeront les JO 2020. Tant que ce n'est pas calé, je ne déciderai rien», a-t-elle confié.

Ils devraient arrêter

Jérémy Azou : Médaillé d’or avec Pierre Houin, Azou 31 ans en 2020, ne devrait pas faire partie de la délégation française au Japon. C’est du moins que ce que croit savoir le quotidien régional La Provence qui suit de près depuis longtemps le parcours du rameur originaire d’Avignon (Vaucluse).

Estelle Mossely : A l'inverse de Yoka, son compagnon et futur époux, la carrière de Mossely ne devrait pas se poursuivre chez les pros. Après quatre années de sacrifices à préparer l'échéance de Rio 2016, la -60 kilos pourrait bien mettre un terme à sa vie de sportive. Ingénieur chez Allianz, elle rêve de créer son entreprise.

A lire aussi : Rio 2016 : Usain Bolt surpris au lit avec une étudiante brésilienne

Ils arrêtent :

Tony Yoka : « J'ai fait le tour de la boxe olympique, je suis devenu champion olympique, champion du monde (en 2015, NDLR), je n'ai que 24 ans », a dit Yoka après avoir défait l'Anglais Joe Joyce en finale des +91 kilos. Difficile d’être plus claire. Le boxeur est promis à une grande carrière chez les professionnels.

Jean-Michel Lucenay et Gauthier Grumier : Les deux épéistes titrés en équipe au Brésil ne seront pas de la prochaine campagne olympique. «Je ne me vois pas aller jusqu’à Tokyo en 2020», avait dit le premier (38 ans) en mai dernier. Le deuxième sait déjà quelle orientation il entend donner à sa nouvelle carrière. Grumier intègrera dans les prochaines semaines le staff de l'équipe de France d'escrime où il interviendra «sur le collectif féminin et le collectif masculin».

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités