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Les gros bras d'"Expendables 2" dans les salles

Jean-Claude Van Damme. Jean-Claude Van Damme.[JUSTIN TALLIS / AFP]

Après le succès inespéré d'"Expendables : unité spéciale" en 2010, Sylvester Stallone revient avec sa bande de gros bras pour "Expendables 2", un film "à l'ancienne" et sans complexes, où la vieille garde du cinéma d'action se livre à une réjouissante cure d'autodérision.

Le deuxième opus d'"Expandables" sort mercredi en France.

Le premier volet, sorti en 2010, avec Sylvester Stallone à la réalisation et au scénario, avait pris Hollywood par surprise en amassant près de 224 millions de dollars de recettes dans le monde, dont plus de 100 millions en Amérique du Nord, pour un budget évalué à 70 millions.

Une très bonne affaire pour la société de production Millenium et le distributeur Lionsgate, qui ont donc décidé de remettre le couvert, avec un budget en hausse, estimé cette fois à 100 millions de dollars.

"Je suis arrivé sur le tournage et j'ai remarqué immédiatement qu'on était à des années-lumière de ce que nous avions fait avant", déclarait récemment à la presse l'acteur Terry Crews ("Terminator Renaissance", "Ultimate Game"), lors de la présentation du film à Beverly Hills.

Sur l'opus 2, "nous avons un casting de rêve, avec Arnold (Schwarznegger) et Bruce (Willis)", ajoute-t-il.

De fait, Stallone -- qui ressemble plus que jamais à sa marionnette des Guignols -- a convoqué cette fois encore la crème de la crème du cinéma d'action des années 80 et 90, de Jet Li à Dolph Lundgren, en passant par Chuck Norris, Jean-Claude Van Damme, Bruce Willis et Schwarzie.

Pour faire bonne mesure, il y a ajouté quelques visages plus jeunes, comme Liam Hemsworth et Scott Adkins.

Coups et cicatrices

"Stallone a réussi à prendre des gars qui avaient tous été héros de leurs propres films, à les mettre ensemble et à leur donner un vrai rôle et un moment à eux à l'écran, pour que personne ne se sente lésé", expliquait pour sa part Dolph Lundgren, le géant suédois qui s'est notamment illustré dans "Rocky 4", "Le scorpion rouge" ou "Universal Soldier".

L'histoire, prétexte à toutes les tueries, cascades et destructions imaginables, met aux prises les gars de Stallone avec un trafiquant de plutonium sanguinaire (Jean-Claude Van Damme), qui a tué l'un des leurs.

"Un film comme ça, à l'ancienne, ça ne s'était pas fait depuis longtemps", observe Jean-Claude Van Damme. "Quand je rêvais de films d'action, mes héros étaient Charles Bronson, Steve McQueen, et ces gars se battaient pour de vrai, sans effets spéciaux".

Il est vrai que malgré le déluge de sang et de détonations, on s'émeut presque de voir un film d'action où des acteurs couverts de coups et de cicatrices se battent avec leurs poings et pas contre une créature créée par ordinateur.

La scène finale entre Stallone et Van Damme, qui se déroulait à l'origine dans un hélicoptère, a d'ailleurs été réécrite par l'acteur belge, qui estimait que ce que voulaient voir les fans, c'était "un mano a mano, un combat entre +Sly+ et Van Damme". Stallone a acquiescé et l'a chargé de régler la scène.

L'un des atouts du film est aussi l'auto-dérision dont font preuve ses interprètes. Ainsi, lorsque Stallone affirme avec dédain que l'avion que vient de lui offrir Bruce Willis a sa place "dans un musée", Schwarzenegger le regarde en souriant et lui lance: "Comme nous tous!".

"Arnold, Sly, Bruce et Chuck sont à une étape unique de leur carrière et qui pourrait se moquer d'eux après tout ce qu'ils ont fait ?" remarque Terry Crews. "Par contre, ils peuvent se moquer les uns des autres, et c'est ce qu'ils ont fait. Je pense que les fans vont adorer".

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