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Le retour de Jason Bourne

Sans l'acteur Matt Damon, mais toujours avec des scènes d'action à couper le souffle, la saga des Jason Bourne fait son retour sur les écrans avec "Jason Bourne l'héritage" présenté samedi en avant-première française au Festival du cinéma américain de Deauville.[AFP] Sans l'acteur Matt Damon, mais toujours avec des scènes d'action à couper le souffle, la saga des Jason Bourne fait son retour sur les écrans avec "Jason Bourne l'héritage" présenté samedi en avant-première française au Festival du cinéma américain de Deauville.[AFP]

Sans l'acteur Matt Damon, mais toujours avec des scènes d'action à couper le souffle, la saga des Jason Bourne fait son retour sur les écrans avec "Jason Bourne l'héritage" présenté samedi en avant-première française au Festival du cinéma américain de Deauville.

Les inconditionnels de Jason Bourne vont être doublement déçus: leur espion préféré ne figure pas au générique du quatrième opus de la série et Matt Damon, qui l'incarnait avec bonheur, non plus. Tout juste apparaît-il furtivement au détour d'une image sur un écran d'ordinateur.

Après "La Mémoire dans la peau (2002), "La Mort dans la peau" (2004) et "La Vengeance dans la peau" (2007), les producteurs étaient confrontés à la difficulté d'imaginer une suite cohérente : Jason Bourne avait retrouvé la liberté et sa notoriété le mettait à l'abri des agissements de son ancien employeur, la CIA. Mais sa vie devenait du même coup platement ordinaire.

Paul Greengrass, qui avait signé les deux dernières réalisations, s'était d'ailleurs refusé à prolonger l'aventure en estimant que la trilogie, inspirée des romans de Robert Ludlum, se suffisait à elle-même.

La solution est finalement venue du réalisateur Tony Gilroy, qui avait participé à l'écriture des scénarios précédents et qui a proposé une intrigue dérivée de l'intrigue initiale, en conservant les ingrédients qui avaient fait le succès de la saga. "L'esprit et le niveau restent le même", assure-t-il.

Particulièrement enlevé

Le héros n'est plus Jason Bourne mais Aaron Cross, un de ses homologues taillé sur le même modèle et qui connaît les mêmes problèmes. Lui aussi a été victime des programmes de "dépersonnalisation" de la CIA, qui cherche par des manipulations biologiques et génétiques à "fabriquer" des hommes capables d'assurer sans faillir des missions à haut risque dans des pays hostiles.

Le film, particulièrement enlevé avec ses coups tordus, bagarres, exécutions et autres cascades ainsi que ses détours par New-York, Chicago, Karachi, Manille ou encore l'Alaska ne devrait pas décevoir les amateurs d'espionnage peu regardants sur le vraisemblable. Cela ressemble toujours à du James Bond, la modernité informatique en plus et les blondes pulpeuses venues du froid en moins.

Certes, Jeremy Renner, qui incarne Aaron Cross après s'être fait connaître en 2008 dans "Démineurs", un film sur la guerre en Irak, ne fait pas oublier Matt Damon mais les habits d'espion ne lui sont pas trop larges.

Dans son rôle d'agent persécuté par son propre employeur, il est puissamment épaulé par la jeune comédienne Rachel Weisz qui interprète le rôle d'une virologue appointée par la CIA et qui finalement se range à ses côtés.

"Jason Bourne l'héritage" ("The Bourne Legacy"), qui sortira le 19 septembre sur les écrans français, connaît déjà le succès aux Etats-Unis: il a même détrôné Batman à la tête du box-office nord-américain, l'espace d'une semaine en août.

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