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A Strasbourg, une foire d'art contemporain incite au premier achat

"Et finalement je me suis tu" de l'artiste français Hervé Bohnert pour l'inauguration de la foire d'art contemporain de Strasbourg, le 22 novembre 2012 [Frederick Florin / AFP] "Et finalement je me suis tu" de l'artiste français Hervé Bohnert pour l'inauguration de la foire d'art contemporain de Strasbourg, le 22 novembre 2012 [Frederick Florin / AFP]

La foire d'art contemporain St'art, la plus importante de province selon ses organisateurs, ouvre ses portes vendredi à Strasbourg, avec l'ambition d'encourager par des prix accessibles le premier achat des néo-collectionneurs, "le plus difficile".

Parmi la centaine de galeries annoncées pour cette 17ème édition, certaines proposeront les oeuvres d'artistes déjà connus, comme la plasticienne française Annette Messager (dont une vingtaine d'oeuvres sont par ailleurs exposées à Strasbourg jusqu'au 3 février au Musée d'art moderne et contemporain).

Mais St'art se veut aussi un lieu de découvertes. "Depuis le départ, nous voulons être une tribune pour les jeunes galeries et les jeunes artistes", explique son directeur Philippe Meder.

Les visiteurs, particuliers comme entreprises, peuvent ainsi trouver des oeuvres à des prix jugés non exorbitants dans le milieu de l'art contemporain. "La foire se veut accessible, avec un encouragement au premier achat, dont on sait que c'est le plus difficile", poursuit M. Meder.

La valeur des oeuvres proposées, avec une moyenne "échelonnée entre 1.000 et 1O.000 euros", ne dépasse ainsi pas les 100.000 euros, expliquent les organisateurs, qui soulignent qu'"aujourd'hui, beaucoup de galeries proposent des paiements échelonnés".

Cette foire, qui a voulu développer au fil des éditions une dimension européenne, accueille notamment cette année douze galeries d'Allemagne et sept d'Espagne. Une soixantaine de galeries françaises sont annoncées, dont onze de Strasbourg et quatre de Lyon.

Avec 28 galeries en provenance de la capitale, "on peut observer un retour des galeries parisiennes", se félicite le directeur artistique de la foire, Yves Iffrig, soulignant un contexte économique difficile, où "les galeries réduisent de plus en plus leur participation aux salons".

Pour tirer son épingle du jeu, St'art met en avant un choix de professionnels "audacieux et convaincus" et se décrit comme un "carrefour où s'opèrent les convergences d'expressions artistiques, modernes et contemporaines".

En 2011, St'art a attiré près de 25.000 visiteurs et permis aux galeries de vendre un millier d'oeuvres.

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