Souvent qualifiée de «belle endormie», Paris s'est transformée le temps d'un week-end en capitale européenne du clubbing.
Les meilleurs DJ internationaux s'étaient donnés rendez-vous au Weather Festival pour faire bouger des milliers de fêtards. Les habitués des week-end à Berlin, où les soirées commencent le vendredi soir pour ne s'achever qu'aux premières lueurs du jour le lundi matin, n'ont pas été dépaysés.
Les plus motivés ont pu clubber pendant trois jours d'affilée, de la Machine du Moulin Rouge à Pigalle en passant par la Concrete, sur les quais de Seine, et l'Electric à Versailles.
Mais c'est à Montreuil, samedi, que s'est déroulé le temps fort du Festival. Le palais des Congrès avait pris pour l'occasion des allures de Berghain, le club le plus réputé de la planète situé à Berlin.
Si une fine pluie tombait sur la banlieue parisienne, une atmosphère surchauffée (au propre comme au figuré) régnait à l'intérieur du bâtiment, qui abritait deux scènes sur deux étages différents.
Plus de 10 000 festivaliers - partiellement dénudés à cause de la chaleur - ont dansé pendant dix-huit heures sur les mix hypnotiques distillés par des grands noms de la House et de la Techno, de Nina Kraviz à Len Faki, en passant par Margaret Dygas.
Malgré quelques hics liés en partie à l'envergure monumentale de l'évènement (longues files d'attente, absence d'eau potable en libre accès, prix élevés des boissons...), cette première édition du Weather Festival a été une réussite.
Il s'est imposé d'entrée comme le rendez-vous francilien de référence de tous les amoureux de musique électronique. Contribuant au passage à replacer Paris et sa banlieue sur la carte du clubbing.
Retour en images sur cette soirée mémorable (photos : Mattis Meichler)
La DJ russe Nina Kraviz était la tête d'affiche du festival.
Le duo de Copacabannark a tout donné pour faire bouger les festivaliers.
La DJ Margaret Dygas aussi a enflammé le dance-floor.
Ils étaient des milliers à danser, durant 18 heures d'affilée.
L'ambiance était chaude au Palais des Congrès de Montreuil.
Certains clubbers étaient venus masqués.
D'autres arboraient des accessoires originaux.
Certaines avaient préféré les maquillages et les couronnes à fleur.
D'autres, enfin, étaient venus clamer leur amour pour la techno.
