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Alejandro Gonzalez Inarritu : « Barcelone est une autre Babel »

Alejandro Gonzalez Inarritu[Capture d'écran Youtube ]

En l’espace de trois longs métrages – Amours chiennes, 21 grammes et Babel – le cinéaste mexicain Alejandro Gonzalez Inarritu est devenu un des réalisateurs majeurs du cinéma contemporain. Présenté en compétition au Festival de Cannes en 2010, son quatrième film, Biutiful, met en lumière un personnage d’homme courageux dans une Barcelone métissée, et incarné par un Javier Bardem fascinant, dont la performance a été récompensée par le prix d’interprétation masculine à Cannes.

 

Archive – article publié le mercredi 20 octobre 2010

 

Avec Biutiful, vous rompez avec la construction à angles multiples...

Alejandro Gonzalez Inarritu : Chaque histoire possède sa propre façon d’être racontée. J’ai pensé que celle-ci devait adopter un mode linéaire. Après avoir fait trois films sur ce canevas, je commençais à coincer dans la case du réalisateur aux constructions morcelées... C’est donc devenu un challenge, une preuve d’originalité de m’atteler à une forme traditionnelle.

 

Vidéo : Bande-annonce de Babel

 

 

Pourquoi avoir écrit le rôle d’Uxbal pour Javier Bardem ?

A. G. I. : J’ai pensé que Javier serait parfait pour ce rôle. En tant que personne, il possède les qualités du personnage. Uxbal devait être dans la contradiction, un mélange de sensibilité et de rigueur. Javier a une âme de poète tout en ayant un physique très imposant.

 

Vidéo : Bande-annonce Biutiful

 

 

Pourquoi avoir choisi Barcelone pour décor de Biutiful ?

A. G. I. : Je voulais tourner dans ma langue et dans cette ville en particulier, parce que Barcelone est en quelque sorte une autre Babel. Toutes les langues y sont parlées. Peut-être davantage que les autres grandes cités d’Europe, Barcelone a une importante population immigrée, ce qui implique des transformations sociales, économiques et culturelles que je voulais observer et restituer.

 

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