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Jean Dujardin et Gilles Lellouche, infidèles : « Une comédie pour adultes »

Jean Dujardin et Gilles Lellouche[Capture d'écran Youtube]

Ils sont deux des acteurs les plus populaires du cinéma français. Mais Jean Dujardin et Gilles Lellouche sont aussi amis. La preuve avec Les infidèles, un film à sketches où ils sont devant et derrière la caméra. La fidélité, ils la réservent à leur art, la comédie, et aux réalisateurs qu’ils ont eux-mêmes choisis pour filmer les six chapitres de ce panorama de l’infidélité.

 

Archive – article publié le vendredi 24 février 2012

 

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Jean Dujardin : Par nos femmes. Il y a cinq ou six ans. Gilles avait joué avec Alexandra [Lamy] dans On va s’aimer, et moi avec Mélanie [Doutey] dans Il ne faut jurer de rien. Elles étaient amies, et par la force des choses...

Gilles Lellouche : Au début, nous nous regardions en chiens de faïence. Puis nous sommes tous partis en vacances ensemble et on a bu, on s’est amusé, on s’est trouvé !

 

Vidéo : Extrait Les Infidèles

 

 

Quelles étaient vos envies pour ce projet ?

J. D. : L’envie de faire un film à sketches, une comédie assez libre, pour les adultes. Il n’était pas non plus question de choquer le bourgeois, mais plutôt d’évoquer Les monstres de Dino Risi ou le cinéma de Bertrand Blier. Puis je voulais jouer avec Gilles, plus que les quelques scènes que l’on a ensemble dans Les petits mouchoirs.

G. L. : Et l’envie de s’éclater, d’être libre ! De regarder le sujet dans le blanc des yeux, qu’il soit comique, pathétique ou même dramatique.

 

Et l’infidélité, ce n’est pas risqué comme sujet ?

J. D. : Ce n’est pas à nous d’y penser. Je fais du cinéma pour jouer avec les limites, c’est ce qui est excitant.

G. L. : En effet, nous ne sommes pas des gestionnaires de carrière. Moi je m’en fiche de mon image, je ne suis pas un people. Je suis un artiste, au service d’un art : la comédie. Le film est honnête, dans son sujet et sa démarche.

J. D. : C’est ce que Bertrand Blier a fait toute sa carrière, même si cela pouvait parfois le couper d’une partie de son public. On ne prétend pas faire 20 millions d’entrées avec Les infidèles.

 

Vous jouez avec votre femme dans le sketch «La question».

J. D. : Je voulais vraiment le faire avec elle. On avait déjà approché ça avec Deux sur la balançoire au théâtre. C’était évident pour moi, sur- tout sous l’œil de la réalisatrice Emmanuelle Bercot. Mais nous n’avions rien ramené de personnel sur le plateau, ni de devoirs à la maison.

 

Vidéo : Extrait Les Infidèles

 

 

Comment avez-vous choisi les réalisateurs des différents sketches ?

G. L. : Il nous était impossible de tout réaliser nous-mêmes. A part le final à Las Vegas, où c’était plus simple... et très fun !

J. D. : En écrivant le sketch La bonne conscience, je savais que c’était pour Michel Hazanavicius. De même, pour le prologue, il fallait un réalisateur pêchu comme Fred Cavayé, avec qui Gilles avait travaillé sur A bout portant.

G. L. : Alexandre Courtès fait ses premiers pas au cinéma, après avoir réalisé des clips pour U2 ou encore Jamiroquai. Réunir les talents, c’est la richesse du projet.

 

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