Il n’est pas le saint patron des hippomobiles ni des taxis, mais celui des jardiniers et des maraîchers ! Fiacre est souvent représenté avec une bêche. Ce saint ermite d’origine irlandaise vécut en Seine-et-Marne vers 670, dans la localité qui, aujourd’hui, porte son nom.
Ayant renoncé à sa charge d’évêque, il se retire près de Meaux et y cultive des fruits et légumes qu’il distribue à ses visiteurs.
Un jour, des compatriotes viennent le chercher pour lui demander de succéder à leur roi méchant destitué. Fiacre refuse. Ils insistent.
L’ermite supplie le ciel de lui envoyer la lèpre. Ce qui fut fait et fit fuir les requérants. Une fois partis, la lèpre disparut du corps de Fiacre. Ce saint est connu pour guérir les hémorroïdes, qui portent d’ailleurs l’appellation «mal de saint Fiacre» ou «fic-saint-fiacre». Les malades s’asseyaient sur une pierre, vénérée à Meaux, sur laquelle se serait assis Fiacre et qui aurait gardé son empreinte.
Pensée spirituelle :
«Les fleurs des champs ne changent pas de place pour chercher les rayons du soleil : Dieu prend soin de les féconder là où elles sont. Restez où Dieu vous a mis et portez les fruits qu’il vous demande.» (Madame Swetchine)
Courte prière en la fête du patron des jardiniers :
«Loué sois-Tu, mon Seigneur, pour notre sœur maternelle la Terre, laquelle nous porte et nous nourrit, riche de tant de fruits, de fleurs colorées et de plantes !» (François d’Assise)
Éphéméride du 30 août :
Le 31 août 1464, élection du cardinal vénitien Pietro Barbo (né à Venise le 23 février 1417, et mort le 26 juillet 1471). Il prit le nom de Paul II et succéda au pape Pie II (octobre 1405-août 1464). Dans ses discussions, quand il était à bout d’argument, il avait la larme facile pour amadouer l’interlocuteur. Son prédécesseur l’appelait «Maria pientissima».
C’est lui qui bâtit le palais de Venise à Rome, à proximité de l’église San Marco, décréta que les années saintes auraient lieu tous les vingt-cinq ans, revêtit les cardinaux de rouge, créa la première imprimerie romaine, origine de la «Libreria Editrice Vaticana». Il meurt le 26 juillet 1471, à 54 ans.
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