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Willem : "je reste optimiste pour ce bon vieux papier"

Le dessinateur Willem.[Legoff & Gabarra]

A l'occasion de l'ouverture du Festival d'Angoulême, son président du jury, le célèbre dessinateur satirique Willem évoque l'évènement et l'avenir de la bande dessinée.

 

Lauréat en 2013, vous êtes un habitué du festival que représente-t-il pour vous ? 

Lorsque j’ai reçu le prix l’année dernière, je croyais que c’était une blague, j’avais déjà quitté le festival. C’est une belle consécration. Cela fait une dizaine d’années que je vais à Angoulême, un événement très important pour le monde de la BD. Je rencontre des auteurs des quatre coins du monde et retrouve des amis de mon pays, les Pays-Bas. Mais il s’agit plus d’un rendez-vous convivial pour moi.

 

Avec le numérique, comment voyez-vous l’avenir de la BD ? 

Je suis un ancien et je ne maîtrise pas vraiment Internet. Mais je reste optimiste pour ce bon vieux papier, qu’il s’agisse de la BD ou de la presse que je connais bien en travaillant pour Libération. Sinon, la bande dessinée est de plus en plus reconnue comme un art par les médias et le public. Tant mieux, mais il faut rester réaliste. Sur tant d’albums, il peut y avoir des croûtes comme des chefs-d’œuvre.

 

Quelles conditions doit réunir le futur lauréat du Fauve d’or ? 

Pour une telle récompense, le jury doit saluer une œuvre révolutionnaire. Parmi les albums présentés ces dernières années, je suis admiratif de Charles Burns et de son superbe Black Hole, ou du Français Winshluss qui a bousculé la BD avec sa version noire et déjantée de Pinocchio.

 

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