Panique en plein vol pour Liam Neeson. Trois ans après avoir mené l’enquête dans Sans identité, l’acteur irlandais retrouve le cinéaste espagnol Jaume Collet-Serra dans la peau de Bill Marks, un agent de la police de l’air dans Non-Stop. Ce thriller psychologique plonge ce héros dans une chasse à l’homme à bord d’un avion assurant la liaison New York-Londres.
Après Sans identité, vous collaborez de nouveau avec Jaume Collet-Serra. Pourquoi avoir accepté ce projet ?
J’ai lu le scénario d’une traite. J’aimais ce personnage de marshall à la dérive qui tente de surmonter comme il peut la disparition de son enfant.
Il va être obligé de reprendre du service pour trouver qui est à l’origine de la mort de plusieurs passagers.
Vous êtes-vous blessé pendant le tournage ?
Je ne me suis rien cassé. Il y avait une très bonne équipe expérimentée qui nous encadrait. Tous les combats étaient très bien chorégraphiés.
Vous partagez l’affiche avec l’actrice Julianne Moore qui incarne une femme d’affaires mystérieuse. Que pensez-vous de sa performance ?
Elle est formidable. J’étais surprise qu’elle accepte ce rôle. Sur le papier, son personnage semble un peu fade. Mais Julianne a réussi à lui donner du corps.
Au fur et à mesure, les spectateurs viennent à la suspecter comme tous les autres passagers.
Comme Bill Marks, votre personnage, avez-vous la phobie de l’avion ?
Non, je n’ai pas peur de prendre l’avion. Il y a tellement de vérifications et de contrôles à l’aéroport - c’est même parfois un vrai cauchemar - qu’une fois à bord, je me sens en sécurité. C’est même un plaisir de voler.
Depuis Taken de Pierre Morel, sorti sur les écrans en 2008, vous êtes l’un des experts du cinéma d’action.
Je m’amuse beaucoup en jouant dans ce genre de films. Pourtant, j’ai commencé tard, à 55 ans (rires) ! Mais je garde la forme et la condition physique.
Je suis comme un enfant dans un grand espace de jeu.
Non-Stop, de Jaume Collet-Serra, en salles mercredi 26 février.