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Woody Allen ne trouve pas preneur pour ses mémoires

Woody Allen avec l'actrice Blake Lively à Cannes en 2016 [ALBERTO PIZZOLI / AFP/Archives] Woody Allen avec l'actrice Blake Lively à Cannes en 2016. [ALBERTO PIZZOLI / AFP/Archives]

Après producteurs et acteurs, ce sont désormais les éditeurs qui boudent le réalisateur américain Woody Allen, qui ne trouve pas preneur pour son projet de mémoires, selon le New York Times.

Le quotidien cite des dirigeants de quatre maisons d'édition majeures, sous couvert d'anonymat, qui affirment s'être vu proposer un manuscrit par un agent du metteur en scène.

Aucun d'entre eux n'a fait d'offre, ont-ils indiqué au New York Times, certains expliquant n'avoir même pas lu le texte.

Interrogées par l'AFP sur les informations du journal, les cinq grandes maisons d'édition aux Etats-Unis, HarperCollins, Hachette, Macmillan, Simon & Schuster et Penguin Random House n'ont fait aucun commentaire.

L'agent de Woody Allen n'a pas non plus répondu aux sollicitations de l'AFP.

Depuis le début de la vague du #MeToo, Woody Allen a été rattrapé par les accusations d'abus sexuels lancées par sa fille adoptive Dylan en 1992.

Les poursuites à son encontre ont été abandonnées après deux enquêtes distinctes de plusieurs mois, menées à l'époque.

Mais Dylan Farrow, soutenue par sa mère adoptive Mia Farrow et son frère Ronan Farrow, a renouvelé, début 2018, ses accusations, que Woody Allen a toujours réfutées.

L'image du réalisateur oscarisé s'est également dégradée après une interview à la chaîne argentine Canal 13, diffusée en juin 2018, dans laquelle il estimait qu'il avait le profil pour être un héros du mouvement #MeToo.

Son image étant brouillée, Woody Allen a vu plusieurs acteurs et actrices qui ont travaillé avec lui prendre leurs distances publiquement et indiquer qu'ils ne souhaitaient plus collaborer avec lui.

Début février, il a assigné en justice le groupe Amazon pour rupture abusive de contrat, reprochant au géant d'internet d'avoir mis fin à leurs accords de production.

Amazon a confirmé avoir rompu son engagement, qui portait sur le financement de quatre films et 68 millions de dollars au total, justifiant sa décision par des «accusations répétées» visant le metteur en scène et ses «déclarations controversées».

La procédure suit son cours et un procès pourrait avoir lieu en 2020.

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