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Festival de Cannes : une 72e édition placée sous le signe du glamour américain

Chaque année, photographes et anonymes se pressent pour voir les stars défiler sur le tapis rouge. [© Loic VENANCE / AFP]

Le Festival de Cannes qui se tiendra du 14 au 25 mai, s'apprête à dérouler le tapis rouge aux stars hollywoodiennes. La promesse pour le public d'assister à des montées des marches ultra glamour, entre strass et paillettes.

Alors qu’il avait essuyé de nombreuses critiques en 2018, quant à sa sélection jugée trop exigeante, son manque de stars internationales et la mise en place de règles strictes, dont l’interdiction de selfies sur le tapis rouge, le 72e Festival de Cannes, qui se tiendra sous la houlette du réalisateur Alejandro González Iñarritu, s’apprête à renouer avec le cinéma américain. 

En atteste la distribution du film de Jim Jarmush, «The dead don’t die», avec Selena Gomez, Adam Driver ou Bill Murray, présenté en ouverture, à l’issue d'une cérémonie retransmise en direct et en clair sur Canal+, et animée par le comédien Edouard Baer.

Autres Américains attendus sur la Croisette et en lice pour décrocher la Palme d’or le 25 mai, Terrence Malick («A hidden life») et Quentin Tarantino («Once upon a time... in Hollywood») qui pourrait monter les marches avec Leonardo DiCaprio et Brad Pitt, vingt-cinq ans après son sacre pour «Pulp Fiction». Une venue que les fans guettent avec impatience.

Ces grandes figures du cinéma seront rejointes, pendant cette quinzaine, par la pop star britannique Elton John - dont le talent a gagné les Etats-Unis et bien au-delà - attendue pour le biopic «Rocketman» de Dexter Fletcher (hors compétition) ou encore l’acteur Sylvester Stallone qui viendra présenter, en exclusivité, les premières images de «Rambo V : Last Blood», ainsi qu'une version restaurée du premier volet de la saga, dans le cadre d’une séance spéciale. 

Seule ombre au tableau, l’absence pour la deuxième année consécutive de la plate-forme de streaming Netflix qui génère pourtant toujours plus de contenus. «Pour entrer dans la compétition, il faut que le film bénéficie d’une distribution en salles en France», explique Thierry Frémaux, délégué général du Festival, pour justifier ce bras de fer. 

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