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«Deux moi» : 3 bonnes raisons d'aller voir le nouveau film de Cédric Klapisch

François Civil retrouve le réalisateur pour la deuxième fois après «Ce qui nous lie». [© Emmanuelle Jacobson-Roques - Ce qui me meut]

Le réalisateur Cédric Klapisch est de retour dans les salles ce mercredi 11 septembre avec un nouveau film, «Deux moi». Une comédie touchante et pleine d'humour, portée par Ana Girardot et François Civil.

Le pitch ? Mélanie et Rémy ont la trentaine et vivent, sans le savoir, à quelques mètres l'un de l'autre dans un quartier populaire de Paris. Elle est une chercheuse et quelque peu angoissée, passe son temps à dormir et se contente des «coups d'un soir» à défaut de retrouver son grand amour. Lui, timide maladif, enchaîne les boulots sans intérêt, souffre d'insomnie et se sent aussi seul qu'un animal laissé au bord de la route. Deux êtres névrosés qui se lanceront chacun dans une psychanalyse et essaieront de donner un sens à leur vie. Quitte, peut-être, à se croiser ?

Des personnages drôles et attachants

Deux ans après «Ce qui nous lie» et cette fratrie qu’ils formaient avec Pio Marmai, Ana Girardot et François Civil - qui a décidément le vent en poupe cette année – se retrouvent donc pour la deuxième fois devant la caméra de Cédric Klapisch.

Incarnant des jeunes Parisiens à la stabilité émotionnelle plus que discutable, ils convainquent par leur jeu tout en nuances. Ils sont rejoints par une belle brochette de seconds rôles comme Camille Cottin et François Berléand, hilarants en psychanalystes, Pierre Niney en ancien camarade de classe que l'on aurait préféré ne pas recontacter, ou encore Simon Abkarian en épicier de quartier qui excelle dans l’art d’escroquer ses clients... mais avec le sourire.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Pierre Niney et François Civil tournent... #deuxmoi

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Le portrait d’une jeunesse hyper-connectée… mais solitaire

Entre «Le péril jeune» (1994) et «L’auberge espagnole» (2002), le réalisateur, qui vient de fêter ses 58 ans, n’a cessé de filmer les tourments d'une jeunesse qui peine à trouver un emploi, un toit ou l'âme sœur. Et cela toujours avec finesse et justesse, oscillant entre gravité et légèreté. Dans «Deux moi», les protagonistes tentent d'échapper à un quotidien bien monotone grâce aux réseaux sociaux. Facebook, Tinder et sites pour «bobo»... à chacun sa solution pour se faire des «amis» en mettant en scène une vie fantasmée qui masque pourtant une profonde solitude. En témoin de son époque, Cédric Klapisch passe au scalpel cette solitude urbaine qui touche de plus en plus de jeunes en quête d'identité... et surtout d'amour.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Love from Paris

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Un hommage à sa ville : Paris

Après Londres, New York, St-Pétersbourg ou Barcelone, Cédric Klapisch, qui ne cache pas sa fascination pour les grandes villes, est revenu tourner à Paris, sa ville de cœur. Et plus précisément dans les 18e et 19e arrondissements de la capitale où les communautés cohabitent malgré leurs différences, ce qui n'est pas sans rappeler «Chacun cherche son chat» du même Klapisch, sorti en 1996. Des femmes et des hommes qui se côtoient sans se voir, souvent embarqués dans le traditionnel triptyque «métro-boulot-dodo». Ce Paris moderne à la mixité sociale, le réalisateur l'a trouvé «positif, beaucoup plus familial et pacifique que ce que les gens pensent». Comme à son habitude, Cédric Klapisch veut, dans cette fausse comédie romantique, apporter une lueur d'espoir à ces solitaires des mégalopoles.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Intérieur nuit

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