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On a vu «La Reine des Neiges 2»... et cela ne nous a pas laissés de glace

L'intrigue a lieu trois ans après les événements relatés dans le premier film. [© Walt Disney]

Il aura fallu attendre six ans avant de revoir Elsa, Anna, Kristoff, Sven et Olaf dans de nouvelles aventures sur grand écran. Visuellement superbe, la suite de «La Reine des Neiges», au cinéma le mercredi 20 novembre, réserve son lot de surprises et... de tubes. C'est reparti pour un tour, la magie opère.

Inspiré du conte éponyme de Hans Christian Andersen, le premier volet de «La Reine des Neiges» avait littéralement cartonné au box-office, récoltant près de 1,3 milliard de dollars et devenant – jusqu’à la sortie du remake du «Roi Lion» en juillet – le film d’animation le plus lucratif de l’histoire.

Plus qu’un simple divertissement pour enfants, cette création originale s’est rapidement transformée en un phénomène planétaire. Un enthousiasme que des milliers de spectateurs - petits et grands – s’apprêtent à revivre dans les salles obscures.

DE LA PROFONDEUR ET DE L'HUMOUR

«Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants», un adage qui venait clôturer la fin du premier volet. Dans «La Reine des Neiges 2» dont l'intrigue se déroule trois ans après, les personnages ont donc grandi. Elsa est reine mais toujours célibataire (ce qui vient étoffer la théorie de certains, selon laquelle Elsa serait lesbienne), et sa sœur Anna est toujours cette princesse au caractère bien trempé qui malmène le pauvre Kristoff transi d'amour. En résumé : tout le monde semble vivre paisiblement dans le royaume d'Arendelle. Mais dès les premières scènes, le public comprend qu'un danger menace ce petit paradis. «Elsa entend un appel que personne d'autre qu'elle ne peut entendre. Elle essaie de faire la sourde oreille, mais cela ne cesse pas. Des bribes de son passé lui sont révélées», explique Jennifer Lee, qui coréalise avec Chris Buck.

Pour sauver son royaume, la belle blonde n'aura pas d'autre choix que de s'aventurer avec ses amis vers des contrées lointaines où ses pouvoirs seront mis à rude épreuve. Et notamment dans une forêt enchantée que son père et son grand-père avait traversée avant même sa naissance, et qui renferme de lourds secrets concernant le passé familial. Au cours de ce périple, Elsa fera la connaissance de nouvelles créatures, à l'instar de la craquante salamandre Bruni ou encore des impressionnants géants de la Terre faits de roche.

Si la structure narrative ne diffère pas du premier chapitre, cette suite à la palette de couleurs automnales, met la sororité à l'honneur et démontre que les héros ont gagné en maturité. Ils vont devoir affronter leur destin et s'émanciper, quitte à être en désaccord avec leurs aînés. Des intrigues plus fouillées, des personnages en plein doute, et des scènes animées d'un profond réalisme qui donneraient parfois l'impression d'avoir été tournées en prises de vue réelles. Disney frappe fort avec ce spectacle aux prouesses technologiques à couper le souffle comme en témoigne les séquences avec Nokk, esprit mythique de l'eau qui prend des allures de cheval difficile à dompter.

L'humour est aussi très présent dans ces aventures. Et le bonhomme de neige Olaf, qui grâce au nouveau permafrost peut se délecter de la chaleur estivale, est à mourir de rire.

des chansons qui servent le récit

Si les parents croyaient en avoir fini avec le refrain entêtant «Libérée, délivrée» («Let it go» dans la version originale) qui a été récompensé de l’Oscar de la meilleure chanson originale en 2014, ils ne seront pas au bout de leur peine. Sept nouvelles chansons ont été en effet pensées et calibrées pour être fredonnées dans les cours de récréation. A commencer par «Dans un autre monde» taillé sur mesure pour séduire les fans de Disney, mais qui pourrait - à terme - agacer à cause d'envolées qui montent parfois trop dans les aigus. En revanche, on fond littéralement devant Kristoff - en duo avec son meilleur pote Sven - qui se lance dans une parodie des meilleurs clips des boys band des années 1990, tout en affichant un look de prince charmant. La firme aux grandes oreilles prouve qu'elle peut faire preuve d'autodérision pour notre plus grand plaisir.

Aux manettes de cette bande originale qui vient servir le récit de ce conte de fées moderne, on retrouve le tandem Kristen Anderson-Lopez et Robert Lopez qui officiait déjà sur le premier volet. Côté voix, Anna et Elsa sont toujours interprétées par Kristen Bell et Idina Menzel dans la version américaine. En France, la chanteuse et comédienne Charlotte Hervieux succède à Anaïs Delva et prête sa voix à la reine Elsa. Emmylou Homs (Anna) et Dany Boon (Olaf) ont quant à eux accepté de reprendre leurs rôles. Et on ne peut que s'en féliciter.

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