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Kaamelott, le film : Alexandre Astier enflamme les fans avec un tweet énigmatique

Dans la suite au cinéma, le Roi Arthur, campé par Alexandre Astier, retourne en Bretagne pour défaire son ancien ami Lancelot.[Pascal Chantier/Calt Productions]

Chacun de ses rares faits et gestes sont scrutés et commentés par des milliers de fans. Alors quand Alexandre Astier, créateur de la série courte Kaamelott, a posté, vendredi 3 janvier, un tweet énigmatique pour les 15 ans de la diffusion du premier épisode, chaque mot doit être pesé.

Et si l'on sait depuis le début de l'année 2019 que le tournage pour le cinéma de la suite des six livres a été lancé, et que le film devrait sortir le 14 octobre de cette année (mettant ainsi fin à dix ans d'impatience et d'attente), très peu d'infos avaient pour le moment filtré.

Antoine de Caunes dans son rôle du chevalier Dagonet, Alain Chabat dans la peau du Duc d'Aquitaine, François Morel dans celle du paysan breton Belt, ou encore, récemment, Christian Clavier dans le costume du jurisconsulte devraient, dans la liste des noms prestigieux, faire leur retour dans cette version sur grand écran.

Un silence dû à un réalisateur très à cheval sur l'autonomie, sa liberté d'action, et la certitude que son impressionnante cohorte de suiveurs serait toujours à ses côtés malgré le temps qui passe.

Mais pour les 15 ans du lancement du programme court sur M6, l'occasion était trop belle de ne pas donner signe de vie. Accompagné d'une photo en noir et blanc, ou l'on voit le réalisateur en train de régler l'image avant des prises de vues sur le tournage, le tweet posté sur le compte officiel d'Alexandre Astier se conclut par l'énigmatique phrase : « Et dire qu'on n'est peut-être même pas à mi-chemin».

Une phrase qui confirme l'idée du Lyonnais de réaliser non pas une suite sous la forme d'un seul film, mais bien d'une trilogie au cinéma, comme lui-même l'a toujours souhaité, regrettant d'avoir dû se plier au format très court imposé par la télé. Une volonté confortée par l'un des hasthags, #KV1, qui signifie «Kaamelott Premier Volet», et qui fait office de titre provisoire au film.

Succès assuré dans les salles obscures ?

Pour raconter le retour du Roi Arthur en Grande-Bretagne, après sa fuite à Rome, afin de mettre fin à la prise de pouvoir de son ancien compagnon d'arme Lancelot, qui l'a trahi, Astier pourrait ainsi de nouveau prendre son temps, et dérouler l'histoire sur le long terme. Et même dans cette hypothèse - un film tous les cinq ans - ce «mi-chemin» ne serait pas atteint. Les fans peuvent-ils rêver d'un récit qui les accompagneraient encore pendant tant d'années ?

Nul doute que le succès en salles du premier épisode, dôté pour le moment d'un budget de 15 millions d'euros, sera déterminant pour que d'éventuels #KV2 et #KV3 puissent voir le jour. Même si on peut supposer, comme la plupart des productions au cinéma le font pour économiser sur les côuts de tournage, que la réalisation de scènes se déroulant aussi dans les volets 2 et 3 soient tournées dès maintenant.

Quoi qu'il en soit,avec plus de 170.000 abonnés sur Instagram et près de 800.000 sur Twitter, son potentiel de spectateurs fidèles devrait lui garantir un joli score au box-office. 

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