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Confinement : Comment Arielle Dombasle et Nicolas Ker gardent le moral

Les deux artistes confinés attendent la sortie de leur disque «Empire» le 19 juin. [© Charlélie Marangé]

Pour faire face à l’épidémie de coronavirus, un seul mot d’ordre : rester chez soi. Et les personnalités sont elles aussi assignées à résidence. Surnommés «la diva et le rockeur», Arielle Dombasle et Nicolas Ker donnent leurs conseils pour survivre, séparés physiquement l'un de l'autre, mais réunis par la musique.

Initialement prévue le 24 avril, la sortie de leur deuxième album en commun, «Empire» a été repoussée au 19 juin chez Barclay.

En attendant, et alors que le premier clip du single «Just Come Back Alive» est disponible, la chanteuse fantasque à l'univers inclassable s'est isolée à Paris, «sagement sur (son) lit comme territoire premier», essayant de «trouver mille stratégies aux impatiences de (son) être». De son côté, seul chez lui à Montmartre, son acolyte et leader du groupe Poni Hoax avoue «ne pas souffrir terriblement» de ce confinement. Ils ont souhaité être virtuellement réunis pour l'interview.

La musique pour se réveiller du bon pied ?

Arielle Dombasle : «Every Day Is Like Sunday» de Morrissey.

Nicolas Ker : «Lady Godiva's Operation» du Velvet Underground.

L’activité pour rester en forme ?

A. D. : Je prends des bains parfumés et vais marcher comme une souris de la nuit une heure dans mon kilomètre autorisé.

N. K. : Scruter mon plafond jusqu'à en ronfler. Sinon, au retour du supermarché, je fais du sport genre «une-deux une-deux» en faisant basculer mes sacs de victuailles en un mouvement de compas sur tout de même 100 mètres ! Mon frigidaire, mon congélateur et ma pantry remplis, je vais devoir trouver d'autres activités sportives : plier puis ranger mes chaussettes dans leur boîte.

La lecture pour s’évader ?

A. D. : La poésie. Charles Baudelaire, «Anthologie de l'amour sublime» de Benjamin Péret, Verlaine, Rimbaud, «Images» de Man'Ha Garreau-Dombasle (la grand-mère de l’actrice et chanteuse, ndlr).  

N. K. : Internet.

Le plat pour se nourrir avec plaisir ?

A. D. : Des œufs brouillés à la crème, toujours infiniment délicieux.

N. K : Je préfère avant tout les fruits de mer, même si c'est cher, mais il n'y en a plus. Alors un bon faux-filet ou un gigot de 7h. De toute façon, je mange n'importe quoi ces jours-ci… disons un fish & chips surgelé.

Le film ou la série pour faire passer le temps ?

A. D. : Je revois, avec délectation, les grands classiques de Buñuel, Tarkovski, Kubrick et Lynch. 

N. K. : Pour l'instant, je n'ai rien trouvé de transcendant, à part un film de SF suédois «Aniara», et un film d'horreur très déboussolant «Open Grave».

La petite habitude pour tenir au quotidien ?

A. D. : Un bain parfumé tous les jours, regarder le ciel, aimer, courir… je suis un animal de grande vitesse.

N. K. : Aucune, je ne suis pas du tout une créature d'habitude, pour paraphraser Arielle, qui, elle, pour le coup, l'est absolument.

Le coup de téléphone favori pour rester en contact ?

A. D. : Le téléphone virtuel dans l’au-delà.

N. K : Je ne communique que très rarement par téléphone. Je n'aime pas ma voix (ce qui, pour un chanteur, est paradoxal), et un texte peut être corrigé ou fatal.

Le compte Insta/Twitter/Facebook à suivre pour survivre ?

A. D. : Instagram pour mettre des cœurs à mes amis… mais de temps en temps seulement, échappons à la tyrannie de l'immédiat. 

N. K. : Le compte Twitter @Potus (acronyme de «President Of The United States», ndlr), évidemment.

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