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Festival du film d'animation d'Annecy : la version numérique lancée dès ce lundi

«J'ai perdu mon corps» de Jérémy Clapin a été le grand gagnant de l'édition 2019. [© Rezo Films]

A situation exceptionnelle, dispositif exceptionnel. Obligé d’annuler en raison du Covid-19, le festival international du film d’animation d’Annecy, s'ouvre ce lundi en version numérique, et se déroulera jusqu'au 30 juin.

«C'est avec une immense déception que nous nous résignons à annuler l'édition 2020 d'Annecy (...). La raison et la situation internationale nous obligent aujourd'hui à agir avec lucidité et responsabilité», expliquaient les organisateurs le 7 avril dernier, envisageant néanmoins la possibilité d’un festival «en ligne». Une option qui a été validée le 15 avril avec l'annonce d'«une sélection officielle et de contenus inédits et exclusifs, basés sur les formats habituels», ce qui représente pas moins de 200 films, dont dix longs-métrages en compétition.

«Petit vampire» de l'auteur de BD et réalisateur Joann Sfar, adaptation de ses œuvres éponymes, et «Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary» de Rémi Chayé, auteur de «Tout en haut du monde», prix du public à Annecy en 2015, figurent parmi les films français attendus.

A leurs côtés concourent un film belgo-français («Bigfoot Family» de Ben Stassen et Jérémie Degruson), deux films japonais («Lupin III The First» de Takashi Yamazaki et «7 Days War» de Yuta Murano), deux films russes («Ginger's Tale» de Konstantin Scherkin et «The Nose or the Conspiracy of Mavericks» d'Andrey Khrzhanovsky), un film polonais («Kill It and Leave this Town» de Mariusz Willczynski), un chilien («Nahuel and the Magic Book» de German Acuña) et un mauricien («Jungle Beat: The Movie» de Brent Dawes).

Certaines œuvres seront accessibles entièrement. Pour d'autres, seules quelques minutes seront disponibles. «Plus de 50% de la sélection longs métrages officielle et (de la section parallèle) Contrechamps est accessible entièrement», auxquels s'ajoutent «les courts métrages, films de fin d'étude, séries télé», souligne Mickaël Marin, directeur de Citia, l'établissement qui organise le festival. «Ce que le grand public va pouvoir voir pour 15 euros avec son accréditation, ce sont des heures de programmes».

Les cinéphiles retrouveront aussi des leçons de cinéma, et des présentations de films en cours de fabrication seront aussi proposées, dont celle du «Sommet des dieux» de Patrick Imbert, adaptation du manga de Jiro Taniguchi.

Au total, les organisateurs ont reçu plus de 3 000 films provenant de 94 pays. «Globalement, la sélection 2020 est plus légère, plus humoristique que celles des dernières années. On retrouve quand même plusieurs films abordant les thèmes d’actualité, en particulier l’écologie, la migration et l’identité de genre», a expliqué Marcel Jean, délégué artistique du festival d’Annecy, dans un communiqué officiel. Le palmarès sera dévoilé le 20 juin.

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