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Gims : 5 choses que l'on apprend dans son documentaire événement

Maître Gims en septembre 2019 au Stade de France, pendant son Fuego Tour. Maître Gims en septembre 2019 au Stade de France, pendant son Fuego Tour. [© Zakaria ABDELKAFI / AFP]

Qui est l’homme dissimulé derrière des lunettes noires ? Netflix met en ligne ce jeudi «Gims», un documentaire exclusif consacré à l'artiste, premier rappeur français à avoir rempli le Stade de France. L’occasion d’en apprendre un peu plus sur cet homme de 34 ans qui a vendu plus de cinq millions d’albums.

«Un véritable voyage intime, de Paris à Marrakech, en passant par les États-Unis, jusqu’à Kinshasa, sa ville natale», promet la plate-forme de streaming habituée à diffuser les portraits intimes de nombreuses personnalités, à l’instar du footballeur Nicolas Anelka.

Le réalisateur et journaliste Florent Bodin a suivi Maître Gims pendant des mois, des coulisses de l’enregistrement de son dernier album «Ceinture noire» jusqu’à la préparation de sa tournée Fuego Tour. Pendant une heure et demie, les fans pourront suivre cet artiste «parfois bling, parfois simple», selon son frère Dadju, et découvriront les confidences de ses proches et de ses collaborateurs comme Orelsan ou Sting.

Le dessin est l’une de ses autres passions

«Je m’évade beaucoup avec le dessin», raconte l’artiste qui est passé dans une école d’art et rêvait de vivre à Tokyo bien avant de connaître la gloire. Ce passionné de manga n’imaginait pas s’en sortir grâce à la musique mais plutôt avec ses crayons et ses pinceaux. Dans la séquence d’ouverture, on le découvre en train de réaliser quelques croquis entourés de ses enfants. On apprend aussi que Gims, qui déclare dans ce film qu’un musicien est «un ambassadeur, un député», a dessiné cette année une montre au profit de l’Unicef.

Il est un ancien «enfant de la rue»

De son vrai Gandhi Djuna, Gims a quitté la République démocratique du Congo à l'âge de 2 ans. Star en Afrique, son père Djuna Djanana qui faisait partie de la troupe de Papa Wemba - l'homme qui a popularisé la rumba congolaise - est obligé de fuir en France pour des raisons politiques. Lui et sa famille sont en situation irrégulière. Gims est placé dans un foyer d'accueil. Quand ses parents se séparent en 1995, il vit dans un squat à Paris avec sa mère et ses frères et sœurs. «On se lavait dans un seau, il fallait chauffer l’eau et je n’arrivais pas à me laver. J’ai grandi avec beaucoup de drogués», raconte l’artiste, qui dormait dans le métro ou les cages d’escalier alors qu’il était encore mineur.

Des lunettes trouvées dans une boutique de touristes

Le rappeur a commencé à faire des freestyles en portant des lunettes de soleil, «des lunettes de touriste achetées à Montmartre», se souvient-il. La vidéo est vue par des milliers d’internautes. Dès lors, Gims devient «l’homme aux lunettes». Un accessoire qu’il n’a depuis jamais quitté et qui est devenue la pièce maîtresse de son personnage, Maître Gims.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Perdre son temps c’est pire que mourir... @odieuxboby

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Son grand regret : être éloigné des siens

 «Il souffre beaucoup de ne pas être assez présent pour ses enfants. Ne pas être là au quotidien, ne pas avoir de routine, c’est son regret», explique sa femme DemDem face caméra. Alors dès qu’il le peut, il reste avec sa famille au Maroc, pays où il a choisi de vivre depuis 2014, allant même jusqu’à refuser certains enregistrements. «Le plus dur, c’est d’expliquer aux enfants que tu ne seras pas là pendant un mois et demi et que tu rentres trois jours avant de repartir», explique-t-il avec émotion.

le rappeur a échappé à une secte

Né dans une famille chrétienne, Gims s’est converti à l’islam en 2004 et avoue «avoir cessé de fumer et de boire d’un coup». En 2007, le rappeur a rejoint le mouvement Tabligh considéré comme une secte, qu’il a quittée rapidement. «Ca m’a fait flipper, je ne sais pas où j’aurais pu terminer». La religion reste très importante dans sa vie et cela l’aide au quotidien. Chaque année, pendant le Ramadan, l'artiste arrête la promotion et les interviews pour profiter de son «mois spirituel».

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