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«Mon cousin», «Les héros ne meurent jamais», «Billie» : voici les 3 films à voir ce mercredi 30 septembre

Le nouveau film de Jan Kounen, «Mon cousin», joue sur le ressort bien connu de l’opposition entre un personnage en contrôle et l’autre très instable. [© ESKWAD PATHE FILMS]

La comédie «Mon cousin» avec le tandem Vincent Lindon-François Damiens, le drame «Les héros ne meurent jamais» porté par Adèle Haenel, et le documentaire «Billie» sur la chanteuse Billie Holiday... Voici les trois longs-métrages à découvrir au cinéma dès le mercredi 30 septembre.

«Mon cousin», de Jan Kounen

Le premier est taiseux. Le second, lunaire. A la tête d’une entreprise familiale de spiritueux, Pierre (Vincent Lindon), qui est toujours dans le contrôle, est en passe de signer un gros contrat. Pour finaliser la transaction, il doit obtenir la signature de son cousin Adrien (François Damiens), psychologiquement instable, qui détient 50 % des parts de la société. Mais ce dernier prend un malin plaisir à retarder les opérations, laissant Pierre au bord de la crise de nerfs. Avec un réalisateur singulier comme Jan Kounen («Dobermann», «99 francs»), qui s’essaie à la comédie pour la première fois, et ce duo d’acteurs confirmés, on espérait un buddy movie décapant plein de trouvailles scénaristiques. Mais s’il reste de bonne facture avec l’apparition furtive de Gaspar Noé, Albert Dupontel et Jan Kounen lui-même, ce divertissement n’échappe pas aux poncifs du genre avec une trame narrative cousue de fil blanc.

«Les héros ne meurent jamais», d’Aude-Léa Rapin

Qu’elles soient anecdotiques ou furtives, il y a des rencontres qui bouleversent une vie. Le jeune Joachim peut en témoigner. Au détour d’une rue, non loin du marché d’Aligre à Paris, il se souvient avoir croisé un inconnu qui l’a confondu avec Zoran, un soldat mort en Bosnie le jour de sa naissance. Le doute s’installe : Joachim serait-il la réincarnation de cet homme décédé le 21 août 1983 ? En quête de réponses, il décide de partir à Sarajevo avec ses amies Alice et Virginie pour tourner un film à la manière d’un faux documentaire. Une fois sur place, le trio découvre une ville au lourd héritage. Les stigmates de la guerre des Balkans sont encore visibles, et les fantômes se mêlent aux vivants. La vérité ne se trouvera peut-être pas là où les protagonistes la cherchent. Présenté à la Semaine de la critique au Festival de Cannes en 2019, «Les héros ne meurent jamais» aborde surtout la peur de la mort de manière drôle, subtile, originale, surfant entre fantastique et profond réalisme. Toujours aussi juste dans son interprétation, Adèle Haenel crève l’écran au côté de Jonathan Couzinié, la révélation de ce film.

«Billie», de James Erskine

«J’ai toujours voulu chanter comme Louis Armstrong jouait.» Sa voix, la star de jazz américaine Billie Holiday, célèbre pour son tube «Summertime», l’utilisait aussi pour défendre les droits civiques et lutter contre le racisme. Pour son documentaire sur Lady Day, le réalisateur James Erskine a pu s’appuyer sur les 200 heures d’interviews menées par Linda Lipnack Kuehl. Dans les années 1960, cette journaliste qui travaillait sur la biographie de l’artiste, avait rencontré ses amis musiciens, ses amants et les agents du FBI à l’origine de son arrestation pour possession de stupéfiants. En résulte le portrait d’une femme talentueuse, engagée, mais dépendante à la drogue et l’alcool, morte en 1959, à 44 ans, d’une cirrhose.

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