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Donald Trump : un collectif de 1800 écrivains américains se mobilise contre lui

L'écrivaine Siri Hustvedt est l'un des membres fondateurs du collectif «Writers Against Trump» L'écrivaine Siri Hustvedt est l'un des membres fondateurs du collectif «Writers Against Trump»[© Ulises Ruiz / AFP ]

Un collectif de 1800 auteurs américains, nommé «Writers Against Trump», s'est formé à la fin de l'été afin d'encourager les américains à se rendre aux urnes lors des élections présidentielles de novembre et faire barrage à Donald Trump.

Fondé en août 2020 par plusieurs écrivains dont Paul Auster et la romancière et essayiste Siri Hustvedt, le groupe «Writers Against Trump» a depuis emmené avec lui de nombreux écrivains américains dont Salman Rushdie ou Russel Banks. Leur souhait ? Renouer «avec l'espoir d'une démocratie inclusive». Concrètement, «Writers Against Trump» rassemble et diffuse en ligne les textes de ses nombreux membres afin d'inciter les citoyens américains à voter aux prochaines élections, via un site web mais aussi sur les réseaux sociaux. Des «webinaires» (séminaires organisés sur Internet) sont aussi mis en place avec quelques uns des nombreux écrivains du collectifs et des militants de diverses organisations, notamment afin de réfléchir aux actions à mener pour tenter de faire basculer les fameux états «charnières», comme ceux du Wisconsin ou de Floride.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Paul Auster, founding member of W.A.T goes live with your Q’s and his A’s.

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Un cri d'alarme

Dans un communiqué, l'écrivaine Siri Hustvedt se montre plus qu'alarmée par la situation aux Etats-Unis :

«Nous sommes unis contre le racisme, la xénophobie et la misogynie de Trump, de son administration et du Parti républicain. Nous constatons l'érosion constante des institutions américaines causée par l'administration actuelle : corruption, violation des lois et non-respect des normes, violations des droits de l'homme, attaques commises par des agents gouvernementaux contre des citoyens exerçant leur droit de manifester, incapacité à protéger les citoyens pendant une pandémie, abrogation des lois environnementales en période d'urgence climatique, affaiblissement des alliances internationales, soumission aux dictateurs et aux hommes forts, mensonge constant au peuple américain. Ce qui revient à choisir entre un régime autoritaire, ou un président et une administration dûment élus.»

Pour ces auteurs, la situation va se prolonger au-delà du 3 novembre (date du vote) puisqu'il y aura des recomptes de voies et des «tentatives d'éviter un décompte précis, des allégations de fraude électorale de l'administration Trump ou son refus d'accepter les résultats» qui devront être contrés par des «citoyens prêts à descendre dans la rue», écrit Siri Hustvedt. Enfin, en aucun cas, le collectif n'appelle à à la violence mais à «des actions de masse pacifiques» en coopération avec d'autres groupes progressistes.

Retrouvez toute l'actualité des élections présidentielles américaines ICI

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