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Le Festival d'Angoulême dévoile sa sélection et garde le sens de l'humour malgré le contexte sanitaire

Sonia Deschamps et Franky Baloney ont présenté avec humour l'édition 2021 du festival International de la BD d'Angoulême Sonia Deschamps et Franky Baloney ont présenté avec humour l'édition 2021 du festival International de la BD d'Angoulême. [Capture d'écran Youtube / festival International de la BD d'Angoulême]

Le festival International de BD d'Angoulême a dévoilé en vidéo et avec un certain humour ses sélections pour l'édition 2021, ainsi que ses nouveautés malgré un contexte sanitaire difficile.

«Pas de panique, lisez de la BD», peut-on lire sur une grande pancarte brandie par les deux directeurs artistiques de cette édition 2020, Frédéric Felder, alias Franky Baloney (co-rédacteur en chef du magazine Ferraille illustré, et ancien président des Requins marteaux), et la journaliste Sonia Deschamps, tous deux habillés de combinaisons improbables (et roses) et de scaphandres en plastique façon «Alerte !».

Dans une seconde vidéo, Franck Bondoux, le délégué général du Festival, surfe sur le ton humoristique de la présentation du duo et cite faussement Nietzche : «sans la bande dessinée, le monde serait une erreur» (à l'origine, la citation concerne la musique) avant d'inciter le public à penser aux auteurs, «la raison d'être du Festival», certainement en référence à leur grogne l'année précédente concernant leurs droits d'auteurs jugés insuffisants.

L'édition 2021, scindée en deux à cause de la crise sanitaire avec une première partie maintenue en janvier pour les professionnels et la remise des prix, et une seconde en juin pour le grand public, se fera néanmoins sous le signe de la fête, «étymologiquement, le mot racine de "festival"», comme le rappelle Franck Bondoux.

Quelques nouveautés malgré un contexte particulier

Deux affiches ont donc été crées pour célébrer les deux dates. Ces deux visuels signés Chloé Wary et Willy Ohm n'en forment plus qu'un au final, comme symbole d'un seul et même évènement.

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© Chloé Wary / Willy Ohm

En janvier, Emmanuel Guibert («Ariol», «Le photographe») maintient l'exposition traditionnellement reservée aux lauréats du Grand Prix de la Ville. Le Grand Prix du Festival d'Angoulême 2020 ouvrira cet accrochage à une dizaine de créateurs venus d'horizons artistiques différents, et dépassant largement le cadre du neuvième art. «Notre volonté est là et peut-être même dopée par la situation», indique-t-il dans sa petite séquence vidéo.

Les présidents des différents jurys seront cette année les auteurs Aude Picault («Transat») côté jeunesse, Emmanuel Moynot («No direction», lauréat du Fauve Polar Sncf) pour le Fauve Polar Sncf, et Benoît Peeters («Les cités obscures») pour les Fauves de la sélection officielle.

Un nouveau prix voit le jour cette année : le «Fauve des lycéens», basé sur le même modèle que le Prix Goncourt des lycéens. A partir de quinze albums de la sélection officielle, et en accord avec l'Education Nationale, des lycéens se réuniront pour délivrer leur récompense.

La sélection officielle, est très fournie et de qualité comme chaque année. Et comme pour chaque édition, certains albums bénéficient déjà d'un très bon accueil critique comme les magnifiques «Anaïs Nin» de Léonie Bischoff (Casterman) ou «Peau d'homme» d'Hubert et Zanzim chez Glénat, quand d'autres restés plus dans l'ombre, espèrent gagner le gros lot.

Il faudra, en 2021, attendre juin pour connaître le nom du Grand Prix de la ville.

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