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Daniel Balavoine : ses dix tubes inoubliables

Daniel Balavoine dans les studios d'Europe 1 à Paris, pour l'enregistrement de l'émission «Studio 1», le 1er février 1984. [(C) STAFF/AFP]

Le 14 janvier 1986, disparaissait, à seulement 33 ans, le chanteur Daniel Balavoine. Google rend aujourd'hui hommage pour les 43 ans de l'album "Le chanteur". Malgré sa mort, ses chansons restent dans la mémoire collective. Retour sur quelques-uns de ses succès.

«Quand on arrive en ville» (1978)

«Quand on arrive en ville» se trouve sur la bande-originale de l'opéra-rock «Starmania», écrite par Luc Plamondon et composée par Michel Berger. Daniel Balavoine qui campe le personnage de Johnny Rockfort, l'interprète en duo avec la chanteuse Nanette Workman.

«Le Chanteur» (1978)

Ce succès marque un tournant dans la carrière de Daniel Balavoine. Certifié disque d'or avec 500.000 exemplaires vendus, «Le chanteur» qui relate l'ascension d'un artiste puis son déclin, a été écrit en seulement quelques minutes.

«Je ne suis pas un héros» (1980)

Composée en une nuit, cette chanson est à l'origine chantée par Johnny Hallyday sur son opus «A partir de maintenant». Daniel Balavoine l'enregistre à son tour, et l'intègre à son disque «Un autre monde». Il rencontre un immense succès. Le titre s'écoule à près de 400.000 exemplaires. Le Taulier la reprendra sur scène lors de son concert à Paris-Bercy en 1990, en hommage à son ami disparu.

«Mon fils, ma bataille» (1980)

Cette histoire pourrait faire écho à la vie personnelle de l'artiste, qui a vu ses parents divorcer pendant son enfance. Daniel Balavoine s'est surtout inspiré du drame qui touchait son guitariste, Colin Swinburne, alors en phase de séparation, ainsi que du film «Kramer contre Kramer», avec Meryl Streep et Dustin Hoffman.

«La vie ne m'apprend rien» (1980)

Extrait de l'album «Un autre monde», ce titre est vendu sous forme de single, en version live (concert à l'Olympia), en 1981. Liane Foly le revisite en 1999 dans son opus «Acoustique».

«Vivre ou survivre» (1982)

Il est issu du disque «Vendeurs de larmes». S'éloignant de la variété, Daniel Balavoine se tourne vers un style plus pop rock.

«Sauver l'amour» (1985)

Cette chanson a donné son nom au huitième et dernier album du chanteur dévoilé dans les bacs en 1985. Le morceau fait référence à la misère et à la famine qui touche le tiers-monde, notamment l'Ethiopie. Le single sort en mars 1986, quelques jours après la mort tragique du chanteur en marge du Paris-Dakar.

«L'Aziza» (1985)

Très remonté contre la montée du Front National, le chanteur qui soutient notamment l'association SOS Racisme, enregistre le morceau «L'Aziza» («chérie», en arabe) qu'il dédie à sa compagne, juive marocaine. La chanson se vend à plus d'un million d'exemplaires.

«Tous les cris les S.O.S» (1985)

Les arrangements de ce tube sont assez en avance pour l'époque. On retouve en effet des bruits de grelots et des sifflements de train. En plus du chant, Daniel Balavoine s'occupe des parties aux claviers.

«Aimer est plus fort que d'être aimé» (1985)

La chanson n'a jamais intégré le Top 50 mais s'est classée dans de nombreux autres hit-parades. «Aimer est plus fort que d'être aimé» est repris en 2008 par la troupe des Enfoirés lors d'un concert à Strasbourg.

 

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