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«Black Widow», «Désigné coupable», «OSS 117»... : Ces 15 films à voir cet été sur grand écran

Jean Dujardin revient dans la peau de l'agent très spécial Hubert Bonisseur de la Bath, alias OSS 117. [© Christophe Brachet - MANDARIN PRODUCTION – GAUMONT – M6 FILMS – SCOPE PICTURES]

Et si on profitait d'une météo plutôt capricieuse pour se rendre au cinéma ? Films d'action ou d'animation, thrillers, drames ou comédies... voici quinze films à découvrir pendant les vacances estivales.

«Annette», de Leos Carax

Alors qu’il sortait dans les salles obscures, il a ouvert le 6 juillet dernier le 74e Festival de Cannes, en présence des acteurs Marion Cotillard et Adam Driver. Près de dix ans après «Holy Motors», le très (trop) rare Leos Carax revient avec un opéra rock mettant en scène un couple de stars de Los Angeles qui voit sa vie volée en éclats à la naissance de leur fille Annette au destin funeste. Le scénario et la musique sont signés par le duo de musiciens américains Sparks.

«Black Widow», de Cate Shortland

La sculpturale Scarlett Johansson fait ses adieux à la Veuve noire dans cette production Marvel entièrement dédiée à la super-héroïne d’origine russe passée chez les Avengers. Ce long-métrage, dont l’intrigue se situe entre «Captain America : Civil War» et «Avengers : Infinity War», se concentre sur Natasha Romanoff, alias Black Widow, et son histoire personnelle. On découvrira notamment sa sœur Yelena Belova, jouée par Florence Pugh. Un personnage qui pourrait lui faire de l’ombre. Ce premier film de la phase 4 de l’Univers Cinématographique Marvel se présente comme un thriller d’espionnage aux scènes d’action efficaces et autres courses-poursuites.

«Benedetta», de Paul Verhoeven

Il devait sortir en 2019 mais a été reporté en raison de problèmes de santé dont était victime le réalisateur néerlandais de «Basic Instinct». De nouveau retardé à cause de la crise sanitaire, ce drame historique inspiré de faits réels, a connu une sortie simultanée à Cannes et dans les salles obscures. Virginie Efira, qui ne se donne aucune limite quant aux choix de ses rôles, interprète une nonne mystique et lesbienne qui bouscule les habitudes d’une congrégation religieuse de l’Italie du 17e siècle.

«Fast & Furious 9», de Justin Lin

Le niveau monte encore d’un cran avec ce nouveau volet de la franchise et ses voitures volantes, ses véhicules aimantés et ses avions qui sillonnent les routes et les airs, entre deux immeubles prêts à s’effondrer. Dans ce neuvième volet de la saga à succès, Dom Toretto (Vin Diesel) mène une vie tranquille avec Letty (Michelle Rodriguez) et leur fils Brian. Le repos du guerrier ne sera que de courte durée puisqu’il se voit contraint de réunir son équipe pour affronter un ennemi de taille : Jakob, son frère qui a toujours été dans l’ombre. Vin Diesel a récemment révélé qu’il ne serait pas contre l’idée de jouer dans une adaptation du film en comédie musicale. Affaire à suivre.

«Désigné coupable», de Kevin Macdonald

Après avoir joué dans les séries «The Eddy» et «Le Serpent», Tahar Rahim revient au cinéma dans ce long-métrage inspiré d’une histoire vraie, celle d’un Mauritanien qui a été livré aux Etats-Unis après les attentats du 11-Septembre. Considéré comme un terroriste, Mohamedou Ould Slahi s'est vu pendant quatorze ans refuser tout procès qui aurait pu l’innocenter.

Après «L’aigle de la neuvième légion», le comédien retrouve donc le réalisateur écossais Kevin Macdonald, auteur également du «Dernier roi d’Ecosse». Un film qui revient sur les conditions de séquestration et reste d’une actualité brûlante, Guantanamo détenant toujours 40 prisonniers, alors que l’ancien président américain, Barack Obama, avait prévu sa fermeture en 2009. Tahar Rahim signe une performance magistrale face à une excellente Jodie Foster qui joue son avocate. Avec aussi Benedict Cumberbatch, Shailene Woodley et Zachary Levi.

«Kaamelott – premier volet», d’Alexandre Astier (21 juillet)

Des années de silence et de secrets, et désormais un film. L'intrigue se déroulera très précisément en 484, soit dix ans après l’histoire présentée dans le Livre VI de la série. Alexandre Astier a par ailleurs indiqué s’être éloigné des écrits de Chrétien de Troyes, datant du XIIe siècle, pour installer «son» roi Arthur à la fin de l’Antiquité.

Porté par le thème musical envoûtant des derniers Livres, on retrouvera dans ce film la quasi-totalité des personnages qui ont fait tout le sel du programme. Les traditionnels héros de la Table Ronde (Perceval, Karadoc, Léodagan...), de la cour d'Arthur, des différents royaumes de Bretagne, mais aussi les célébrités qui avaient intégré au fur et à mesure l'histoire, comme Christian Clavier en Jurisconsulte, Antoine de Caunes en Daguonet, ou Alain Chabat en Duc d'Aquitaine.

«Space Jam : nouvelle ère», de Malcolm D. Lee (21 juillet)

La suite du premier volet au succès planétaire, porté il y a vingt-cinq ans par la star incontestée de la NBA, Michael Jordan, revient sur les écrans. Cette fois, c’est LeBron James qui se retrouve à faire équipe avec Bugs Bunny et la Tune Squad. Les fans retrouveront de multiples références au long-métrage de l’époque, mais découvriront aussi les moments forts de la carrière de celui qu’on appelle «King James». Un second chapitre qui déborde d’énergie et d’humour, utilisant la puissance technologique actuelle pour proposer un divertissement de grande qualité.

«Spirale : L’héritage de Saw», de Darren Lynn Bousman (21 juillet)

Quatre ans après le dernier volet, la saga Saw refait parler d’elle. A l’origine de ce projet, Chris Rock, connu pour son talent d'humoriste mais moins pour son intérêt pour les films d’horreur. A la fois producteur exécutif et acteur principal, il incarne «Zeke», un flic qui travaille dans l’ombre de son père Marcus Banks (Samuel L. Jackson) et qui, à vouloir être trop intègre, lui a valu quelques critiques acerbes de ses collègues. Alors qu’on lui impose un coéquipier, le lieutenant William Schenk (Max Minghella), il doit enquêter sur une série de meurtres de policiers dont l’auteur suit un mode opératoire bien connu des services. Un thriller aux pièges multiples qui font froid dans le dos, et qui s’inscrit dans la lignée de «Seven» avec l’inoubliable binôme Brad Pitt-Morgan Freeman.

«Jungle Cruise», de Jaume Collet-Serra (28 juillet)

«Chercheuse intrépide, la doctoresse Lily Houghton quitte Londres pour explorer la jungle amazonienne à la recherche d’un remède miraculeux. Pour descendre le fleuve, elle engage Frank Wolff, un capitaine roublard aussi douteux que son vieux rafiot délabré. Bien décidée à découvrir l’arbre séculaire dont les extraordinaires pouvoirs de guérison pourraient changer l'avenir de la médecine, Lily se lance dans une quête épique». Voilà le nouveau divertissement dédié aux petits comme aux grands signé Disney qui s’inspire d’une attraction célèbre du parc outre-Atlantique. Un spectacle plein de rebondissements, d’humour, de fantaisie et de magie servi par Dwayne Johnson et Emily Blunt.

«The Suicide Squad», de James Gunn (28 juillet)

Après l’échec de «Suicide Squad» de David Ayer en 2016, voici un reboot DC Comics signé James Gunn qui a signé «Les gardiens de la galaxie». On retrouvera les personnages d’Harley Quinn (Margot Robbie), Amanda Waller (Viola Davis), Rick Flagg (Joel Kinnaman), Captain Boomerang (Jai Courtney), ainsi que Bloodsport (Idris Elba), Peace Maker (John Cena) et King Shark incarné par un certain Sylvester Stallone.

«OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire», de Nicolas Bedos (4 août)

Le troisième opus de la comédie d’espion, réalisée cette fois-ci par Nicolas Bedos, se déroule dans les années 1980. Hubert Bonisseur de la Bath est envoyé en Afrique de l’Est pour aider un dirigeant à conserver le pouvoir et éviter la rébellion dans son pays. Le mythique agent doit collaborer avec un nouveau collègue, un débutant nommé OSS 1001 incarné par un hilarant Pierre Niney, qui semble voler la vedette par sa jeunesse à un Jean Dujardin dépassé. Au casting également le regretté Wladimir Yordanoff, Fatou N’Diaye ou encore Ricky Tribord.

«Free Guy», de Shawn Levy (11 août)

Et si vous étiez un personnage - même anecdotique - d'un jeu vidéo ? C'est le cas de Ryan Reynolds dans cette comédie pleine d'action et d'aventure qui interprète un employé de banque bien décidé à devenir le super-héros de sa propre vie.

«Bac Nord», de Cédric Jimenez (18 août)

Six ans après «La French» sur la mafia marseillaise, Cédric Jimenez revient dans la cité phocéenne et signe le polar «Bac Nord» qui revient sur des faits réels qui avaient fait la une des journaux. En 2012, les quartiers nord enregistraient le taux de criminalité le plus élevé de France. Sur le terrain, les agents de la Brigade anti-criminalité ont tenté de faire régner l’ordre mais ont fait face à une réalité qui les dépassait. La cité a en effet ses propres règles. Et leur hiérarchie les a poussés à améliorer leurs résultats, les obligeant à outrepasser la loi pour arrêter les dealers. Mais ce jeu cessera le jour où le système judiciaire va leur tourner le dos. Une plongée au cœur de la BAC - présentée hors-compétition au Festival de Cannes - avec Gilles Lellouche, François Civil et Karim Leklou.

«Les Fantasmes», de David et Stéphane Foenkinos (18 août)

Monica Bellucci, Suzanne Clément, Joséphine de Meaux, Carole Bouquet, Joséphine Japy, Karin Viard, Alice Taglioni, Céline Sallette, Nicolas Bedos, Denis Podalydès, Ramzy Bedia, Jean-Paul Rouve, William Lebghil... un casting cinq étoiles pour ce film à sketchs qui met en scène six couples qui explorent chacun ses fantasmes... tous existants ! 

«Eiffel», de Martin Bourboulon (25 août)

L'acteur Romain Duris, inoubliable Xavier dans «L'auberge espagnole» de Cédric Klapisch, se glissera dans la peau de Gustave Eiffel à qui le gouvernement français a demandé de construire un monument spectaculaire pour l'Exposition Universelle de 1889 organisée dans la capitale. S'il n'est pas au départ attiré par ce projet, l'homme va changer d'avis après avoir revu son amour de jeunesse.

Habitué à la comédie («Papa ou maman»), Martin Bourboulon s'est lancé un nouveau défi avec cette immersion dans le genre romanesque et historique qui compte aussi Pierre Deladonchamps et Emma Mackey («Sex Education»). 

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