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Cinéma : «Aline», «Cry Macho», «Haute Couture»…ces 3 films à voir ce mercredi sur grand écran

«Aline» est un vrai-faux biopic qui devrait plaire aux fans de la star québécoise Céline Dion.[©Capture d'écran Youtube]

«Aline», de et avec Valérie Lemercier, «Cry Macho» signé Clint Eastwood et «Haute couture», de l'écrivaine et cinéaste Sylvie Ohayon…Voici les 3 films à découvrir au cinéma ce mercredi 10 novembre.

«Aline», de Valérie Lemercier 

Après de nombreux reports, «Aline», de et avec Valérie Lemercier sort enfin en salles. Une déclaration d’amour de l’actrice et réalisatrice française à Céline Dion dans ce vrai-faux biopic qui devrait plaire aux fans de la star québécoise. Et aux autres. Cette superproduction, c’est l’histoire d’Aline Dieu, la cadette d’une fratrie de 14 enfants qui, à défaut d’avoir un physique de mannequin, peut compter sur une voix extraordinaire. Ses parents Sylvette et Anglomard sont ses premiers fans. Avant que Guy-Claude, un producteur de musique, ne succombe lui aussi à ce «diamant brut» et tombe amoureux de cette jeune femme.

Un sentiment partagé par Aline qui fera de Guy-Claude son manager et le grand amour de sa vie, malgré la différence d’âge et les craintes de certains de ses proches. La chanteuse que l’on suit de son enfance à ses 50 ans – grâce à d'incroyables effets spéciaux et au maquillage - va devenir une pop star mondialement connue qui n’oubliera néanmoins jamais là d’où elle vient. Un destin hors du commun qui n’est donc pas sans rappeler celui de Céline Dion... et sa love-story avec son René, son mentor disparu en 2016.

Dans chacune des scènes, la Française métamorphosée semble totalement habitée par son personnage, reprenant son accent – sans jamais l’exagérer quitte à déplaire aux Québécois – et sa gestuelle. Que l’on aime ou pas le répertoire de Céline Dion, on passera un excellent moment devant ce grand divertissement populaire, qui doit également sa réussite à son casting et à la brochette de comédiens québécois qui le compose (Danielle Fichaud, Roc LaFortune, Sylvain Marcel).

«Cry Macho», de Clint Eastwood

Un road trip intergénérationnel. Clint Eastwood remonte en selle dans «Cry Macho», un long-métrage pour lequel il reprend sa double casquette de réalisateur et d'acteur principal. Dans ce drame aux allures de western, qui se situe en 1979, la légende de 91 ans se glisse dans la peau de Mike Milo, une star déchue du rodéo et autrefois père de famille. Alors qu’il doit une dette à son ancien patron, il accepte de lui rendre un ultime service : récupérer son fils, Rafo, un adolescent rebelle de 13 ans, qui vit avec sa mère au Mexique.

Mais la difficulté est moins de le trouver que de le ramener au Texas, le chemin du retour étant semé d’embûches. Toutefois, ce ne sont pas les scènes d’actions que l’on retient le plus. Sur la route, le cow-boy solitaire et le jeune mexicain, qui ne se déplace jamais sans son coq de combat, prénommé «Macho», vont aussi nouer des liens forts, retrouver confiance en l’être humain, et une paix intérieure. Tiré du roman éponyme de N. Richard Nash, Cry Macho est une belle histoire de rédemption, de transmission, qui donne aussi à réfléchir sur la représentation de la virilité et le temps qui passe. Ce n’est pas son film le plus aboutit, mais il n’en demeure pas moins tendre et précieux.

«Haute couture», de Sylvie Ohayon 

Croire en ses rêves. Sept ans après «Papa was not a Rolling Stone», l'écrivaine et cinéaste Sylvie Ohayon signe «Haute couture», une comédie dramatique qui plonge le spectateur dans les coulisses dans l’une des plus emblématiques maisons de coutures françaises : celle de Christian Dior. Esther, première d'atelier, interprétée par Nathalie Baye, est sur le point de prendre sa retraite.

Alors qu’elle participe à sa dernière collection, elle décide de prendre sous son aile une jeune femme qui, quelques jours plus tôt, lui a dérobé son sac à mains dans le métro. Jade, (Lyna Khoudri), 20 ans, qui habite en Seine-Saint-Denis, va ainsi découvrir un monde opposé au sien, mais au sein duquel elle va s’épanouir, au milieu des tissus et des aiguilles, et finir par trouver sa place.

Autres films à voir dans les salles obscures : «Tre Piani», de Nanni Moretti, qui entremêle les destins de plusieurs familles aisées résidant dans un même immeuble à Rome, et «Good Man», de Marie-Castille Mention-Schaar. Ce long-métrage raconte l’histoire d’un couple, formé par Aude (Stéphanie Sokolinski, dite SoKo) et Benjamin, une homme trans campé par Noémie Merlant. Alors que sa compagne souffre de ne pas pouvoir avoir d’enfant, Benjamin décide que c’est lui qui le portera.

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