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Emile Zola : 5 adaptations des œuvres de l’écrivain au cinéma

«Germinal», avec Renaud, a attiré plus de six millions de spectateurs en salles lors de sa sortie en 1993.[© Capture d'écran affiche Germinal/ Pathé Gaumont]

Maître du naturalisme, Emile Zola, décédé il y a tout juste 120 ans ce jeudi 29 septembre, compte, avec Honoré de Balzac, parmi les romanciers français les plus adaptés au cinéma. La preuve en cinq films.

«Germinal», de Claude Berri (1993)

Dans ce classique du 7e art, lui-même adapté de l’œuvre littéraire dévoilée en 1885, le chanteur Renaud incarne Etienne Lantier, un jeune homme engagé qui découvre les conditions de travail difficiles des mineurs du Nord de la France, tous exploités par la société capitaliste du 19e siècle. Le long-métrage au budget de 25 millions d’euros a attiré plus de six millions de spectateurs en salles, et a remporté, sur douze nominations, le César des meilleurs costumes et celui de la meilleure photographie en 1994. On compte aussi au casting Gérard Depardieu, Miou-Miou, Jean Carmet et Laurent Terzieff.

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Le chanteur et acteur Renaud (à g.) et le réalisateur Claude Berri. (© Franck FIFE / AFP)

«La Curée», de Roger Vadim (1966)

Transposé à une époque contemporaine, le roman sorti en 1871 prend vie sur grand écran grâce à Roger Vadim qui choisit pour camper le rôle principal féminin, l’actrice Jane Fonda, qui deviendra officiellement sa femme quelques mois après la sortie du film. Ce drame sulfureux, interdit aux moins de 18 ans, relate l’histoire de Renée Saccard. Cette femme au charme indéniable est mariée à Alexandre (inoubliable Michel Piccoli), mais vit une idylle avec son beau-fils, Maxime.

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© DR

«Gervaise», de René Clément (1956)

Il s’agit là de l’adaptation du roman «L’assommoir» publié en 1877. L’Autrichienne Maria Schell, qui remportera le prix d’interprétation féminine à la Mostra de Venise en 1956, interprète Gervaise, blanchisseuse dans le quartier misérable de la Goutte d’or, à Paris, qui vit seule avec son fils. De son union avec l’ouvrier Coupeau, naît Nana. Le couple sombre peu à peu dans l’alcoolisme. François Périer, qui incarne le mari de Gervaise, obtient le Bafta du meilleur acteur en 1957.

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«Thérèse Raquin», de Marcel Carné (1953)

Librement inspiré de l’œuvre du romancier parue en 1867, «Thérèse Raquin» met en scène Simone Signoret et Raf Vallone dans une histoire d’infidélité qui vire au drame. Mariée à Camille, son cousin, Thérèse s’ennuie. Avec Laurent, un camionneur italien, elle se lance dans une relation extraconjugale. Mais Camille meurt dans des conditions jugées accidentelles. Le couple illégitime qui pensait jouir de la vie, va finalement se retrouver poursuivi par un maître-chanteur. Un personnage créé par le cinéaste qui a également choisi les années 1950 comme décor de son film. Marcel Carné décrochera par ailleurs le Lion d’argent de la meilleure réalisation à la Mostra de Venise en 1953.

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«La Bête humaine», de Jean Renoir (1938)

Alors que le roman éponyme d’Emile Zola se déroule sous le Second Empire, Jean Renoir a décidé de transposer l’action en 1939. Après «Les bas-fonds» et «La grande illusion», le réalisateur retrouve l’acteur Jean Gabin qui prête ses traits à Jacques Lantier, un mécanicien qui réussit à calmer ses pulsions meurtrières envers les femmes, en s’occupant de sa locomotive.

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L’homme va tomber amoureux de Séverine, jouée par Simone Sibon, laquelle lui demandera de tuer son mari, le chef de gare du Havre.

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