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Cinéma : ces 4 comédies françaises à l'affiche en janvier

«Les Cyclades», «Les Cadors», «Youssef Salem a du succès» et «Un petit miracle». [© Memento Distribution/2021 Marie-Camille Orlando - Nolita Cinema/2022 Domino Films/France 2 Cinema/Yves Mayet]

Pour bien commencer l'année, rien ne vaut une comédie réussie. Voici quatre longs-métrages français à découvrir au cinéma au mois de janvier.

«Les cyclades», de Marc Fitoussi

En 2020, elles se donnaient la réplique dans «Antoinette dans les Cévennes». Trois ans plus tard, Laure Calamy - césarisée depuis - et Olivia Côte se retrouvent dans la nouvelle comédie de Marc Fitoussi, «Les Cyclades», qui a reçu en août dernier un très bel accueil au Festival du film francophone d’Angoulême. Elles y interprètent deux quadras aux antipodes l’une de l'autre, qui étaient pourtant inséparables à l’adolescence, et vouaient une passion commune pour «Le grand bleu» et sa musique signée Eric Serra.

Après de longues années sans se voir, la survoltée Magalie et l’introvertie Blandine, qui ne se remet pas de son divorce, doivent cohabiter et passer leurs vacances ensemble sous le soleil grec. Un duo qui se transformera en trio avec la venue de Bijou, jouée par Kristin Scott Thomas, et des retrouvailles qui vont rapidement virer au cauchemar. Marc Fitoussi signe un très beau road-movie féminin, porté par un brillant casting et des répliques qui font mouche. 

«Les Cyclades», de Marc Fitoussi (1h50). Sortie le 11 janvier.

«Les Cadors», de Julien Guetta

Quand ils étaient enfants, Antoine et Christian se surnommaient les «cadors» en s’imaginant en beaux gosses roulant des mécaniques. Mais avec l’âge, ces «cadors» sont devenus des hommes fragiles et maladroits, dont les vies sont radicalement opposées. Antoine est en effet marié, père de deux enfants et conducteur de bateaux. Christian est quant à lui chômeur - et accessoirement bagarreur - et peine à se stabiliser. Ces deux frères vont néanmoins devoir faire équipe quand l’un d’eux se retrouve empêtré dans des affaires pas très nettes.

Comme le souligne le réalisateur Julien Guetta («Roulez jeunesse»), ce film ancré dans le monde des dockers de Cherbourg est certes «léger, mais en profondeur traite de réelles problématiques», à commencer par la figure du père, surnommé dans le film «Terminator», qu’il faut éradiquer. On aime aussi l’hommage aux années 1980 et la présence au générique de Catherine Ringer, éternelle chanteuse des Rita Mitsouko.  

«Les Cadors», de Julien Guetta (1h25). Sortie le 11 janvier.

«Youssef Salem a du succès», de Baya Kasmi

S’ils sont frère et sœur dans la vie, Ramzy et Melha Bedia le sont aussi sur grand écran dans «Youssef Salem a du succès», deuxième long-métrage de Baya Kasmi («Je suis à vous tout de suite»). Sur un scénario co-écrit avec Michel Leclerc, auteur des excellents «Le nom des gens» et «La lutte des classes», cette comédie tendre et drôle met en scène un écrivain marseillais de 45 ans, d’origine maghrébine, qui collectionne plus les échecs que les succès. Mais un jour, son dernier roman largement autobiographique devient contre toute attente un best-seller et remporte le prix Goncourt.

Cette soudaine célébrité se transforme rapidement en fardeau pour l’auteur, qui tente par tous les moyens de cacher l’existence de son ouvrage à ses parents, de peur qu’ils ne comprennent que fiction et réalité ne font qu'un. Ce film qui s’interroge aussi sur la question de la religion et la double culture, plonge les spectateurs dans les secrets d’une famille attachante qui ressemble en définitive à beaucoup d’autres. Coup de cœur pour Noémie Lvovsky en éditrice totalement loufoque et extravertie. 

«Youssef Salem a du succès», de Baya Kasmi (1h37). Sortie le 18 janvier.

«Un petit miracle», de Sophie Boudre

Présenté en clôture du prochain Festival de l’Alpe d’Huez et inspiré d’une histoire vraie, ce premier long-métrage de Sophie Boudre, réunissant Alice Pol, Jonathan Zaccaï et Eddy Mitchell, raconte une histoire transgénérationnelle pleine d’humanité qui met du baume au cœur en cette période parfois anxiogène.

Dans un village du sud de la France, Juliette, institutrice, est au plus mal, l’école dans laquelle elle travaille ayant brûlé. Pour éviter que ses élèves ne soient envoyés aux quatre coins de l’Hexagone, elle décide d’installer sa classe de primaire au sein même de la maison de retraite locale. Au grand dam de certains pensionnaires, plutôt grincheux et récalcitrants face au changement.

«Un petit miracle», de Sophie Boudre. Sortie le 25 janvier.

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