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Culture : 350 millions d'euros pour les films et jeux vidéo en France promis par la ministre de la Culture

La ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, a révélé les 68 lauréats de cet appel à projet en marge du Festival de Cannes. [ZOULERAH NORDDINE / AFP]

Ce vendredi, en parallèle du Festival de Cannes, la ministre de la Culture Rima Abdul-Malak a dévoilé un plan d'investissement de 350 millions d'euros qui vise à soutenir la production cinématographique, vidéoludique et d'effets spéciaux en France.

France, pays de cinéma et de culture. C'est l'adage que veut soutenir le gouvernement, dans le cadre de «France 2030». Ce vendredi, la ministre de la Culture Rima Abdul-Malak a listé les 68 lauréats d'une des déclinaisons de ce plan d'investissement, «La Fabrique de l'Image», qui va soutenir la production et la formation dans le secteur de l'audiovisuel.

Objectif, faire du territoire français «un leader des tournages, de la production de films, séries et jeux vidéo, de la post-production, les effets spéciaux notamment et de la formation aux métiers du cinéma et de l'audiovisuel», a détaillé la ministre.

Accompagnée par Bruno Bonnell, cofondateur du studio vidéoludique Infogrames et secrétaire général pour l'Investissement, ainsi que de Cédric Jimenez, réalisateur de «Novembre», Rima Abdul-Malak a dévoilé les projets retenus. Ces derniers portent sur une dotation ou le financement de 34 organismes de formation, 11 studios de tournage, 12 d'animation, 6 de jeu vidéo et 5 d'effets spéciaux et de post-production.

«Nous voulons accélérer la formation et passer de 5.000 actuellement à 10.000 personnes formées chaque année», a-t-elle précisé, souhaitant des formations «plus inclusives en allant chercher des jeunes de la diversité pour renouveler nos talents».

Ces aides sont destinées à des structures installées sur tout le territoire français, ainsi qu'aux Antilles et à la Réunion. Il est question de «doubler la surface des plateaux de tournage en France», avec, par exemple, un projet d'extension des anciens studios de la Société française de production (SFP) à Bry-sur-Marne et une aide financière attribuée aux studios niçois de la Victorine.

Avec cette logique, le gouvernement souhaite un retour en grâce du système de production cinématographique au sein des studios. Revenant ainsi à une tradition française initiée aux prémices du 7e art, avec les Studios de Montreuil utilisés par Georges Méliès («Le Voyage dans la Lune», 1902), ou encore les studios Elgé, initiales de Léon Gaumont.

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