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Festival de Cannes 2023 : pluie de stars sur le tapis rouge pour le film «Asteroid City» de Wes Anderson

Le casting dont Steve Carrel, Bryan Cranston ou encore l’acteur français Damien Bonnard, a pris la pose aux côtés du réalisateur du film, Wes Anderson. [REUTERS/Yara Nardi]

Wes Anderson et l’équipe de son nouveau film «Asteroid City», dont font partie notamment Scarlett Johansson, Tom Hanks, Adrian Brody ou encore Steve Carrell, ont fait une entrée remarquée ce mardi 23 mai sur le tapis rouge du Festival de Cannes.

Avec «Asteroid City», présenté mardi en compétition à Cannes, le réalisateur américain Wes Anderson pousse toujours plus loin sa recette : style graphique qui n'appartient qu'à lui et galaxie de stars.

Aux habitués, dont Adrien Brody, Jason Schwartzman ou Tilda Swinton, sont venus s'ajouter de nouveaux membres à la famille Anderson : Tom Hanks, Steve Carell, Margot Robbie ou Scarlett Johansson, qui a illuminé la montée des marches du Palais des festivals. Et ceci n'est qu'une partie d'un générique long comme le bottin téléphonique d' Hollywood. Le film a été écrit pendant la pandémie, a confié Wes Anderson à l'AFP, «au milieu du plus confiné des confinements, où on n'était pas sûr de pouvoir ressortir un jour - et je crois que ça l'a influencé». 

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REUTERS/Yara Nardi

Tourné en Espagne, «Asteroid City» figure une ville désertique où un groupe de jeunes génies se retrouve pour un concours d'inventions, interrompu par l'irruption d'un extraterrestre. Ils sont alors confinés. L'histoire, réduite au minimum, est mélangée avec celle d'une pièce de théâtre jouée à New York.

«Beaucoup des acteurs sont devenus mes amis mais ils sont différents sur le plateau de tournage», a raconté le réalisateur. «Les acteurs reconnaissent entre eux une chose par laquelle les gens normaux ne passent pas : être celui que tout le monde va regarder. Ça a cet effet étrange, intéressant. C'est devenu une partie de ce dont le film traite».

Wes Anderson a révélé avoir été un peu stressé à l'idée de travailler avec Tom Hanks: «C'est un super acteur mais c'est aussi une énorme star... C'est intimidant». «Mais sa façon de faire sur le plateau, quand vous suggérez quelque chose, c'est de dire: ‘Ah, oui, désolé, j'aurais dû y penser’. Ça vous encourage à vous améliorer, vous êtes mis en confiance par quelqu'un qui a une telle aura».

Bill Murray, de tous les films de Wes Anderson depuis «Rushmore» (1998), n'est pas dans ce dernier long-métrage: «Il a eu le Covid trois jours avant le tournage, on l'a remplacé très vite avec le formidable Steve Carell». Le film sortira le 21 juin en France.

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