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La Francophonie s'apprête à introniser une Rwandaise

La Francophonie, réunie à partir de jeudi à Erevan, doit nommer à sa tête une Rwandaise, consacrant ainsi la victoire de l'Afrique, mais aussi celle du président français Emmanuel Macron, héraut d'une vision plurilinguiste de la défense du français.

"J'apprends les mots les plus utiles: comment ça va ? Où allez-vous ?": Armen Darbinian, chauffeur de taxi à Erevan, s'est préparé comme jamais à ce XVIIe Sommet de la Francophonie.

Mais il aurait aimé "en connaître plus pour dire que nous sommes contents de les accueillir, parler de notre histoire, d'Erevan...". Pour l'Arménie, un petit pays de trois millions d'habitants, dont 6% de francophones, il s'agira du plus grand événement international jamais organisé sur son sol.

 

Mais la joie est quelque peu ternie par la mort récente du chanteur franco-arménien Charles Aznavour, qui devait faire le déplacement à Erevan. Hommage lui sera rendu jeudi soir au cours d'un concert. Un centre culturel sera également inauguré en son nom par Emmanuel Macron.

Le président français se rend à Erevan auréolé d'une victoire, avec la nomination de sa candidate, Louise Mushikiwabo, prévue pour vendredi après-midi à la fin du Sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), une sorte d'ONU de poche de 84 Etats et gouvernements.

La ministre rwandaise des Affaires étrangères a le chemin libre depuis que le Canada a annoncé, avec le Québec, qu'il retirait son soutien à la secrétaire générale sortante, la Canadienne d'origine haïtienne Michaëlle Jean, qui briguait un nouveau mandat.

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