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C1: pour le Paris SG, l'espoir du grand soir face au Real de Zidane

Zinédine Zidane, l'entraîneur français du Real Madrid, à la veille du match de Ligue des champions contre le PSG, le 17 septembre 2019 à Paris [GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP] Zinédine Zidane, l'entraîneur français du Real Madrid, à la veille du match de Ligue des champions contre le PSG, le 17 septembre 2019 à Paris [GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP]

Privé de ses superstars Neymar et Kylian Mbappé, et toujours traumatisé par ses derniers échecs européens, le Paris SG attaque sans tambour ni trompette sa campagne de Ligue des champions face au Real Madrid, mercredi (21h00). Mais le PSG, sous pression, doit déjà gagner.

Le Parc des Princes aime tout ce que brille, sauf quand il s'agit de l'équipe visiteuse: à part face au Bayern Munich et Liverpool ces deux dernières saisons, le PSG a toujours montré des difficultés face à des adversaires de son calibre.

Avant l'humiliation contre Manchester United au printemps dernier, l'entraîneur merengue Zinédine Zidane avait fait vivre un cauchemar aux supporters en 2018, en s'imposant 2-1 lors d'un 8e de finale retour qui leur avait rappelé à quel point la route était longue jusqu'au sommet du Vieux Continent.

Thomas Tuchel, l'entraîneur allemand du PSG, le 17 septembre 2019 à Saint-Germain-en-Laye (banlieue parisienne) [GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP]
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Thomas Tuchel, l'entraîneur allemand du PSG, le 17 septembre 2019 à Saint-Germain-en-Laye (banlieue parisienne)

Aujourd'hui, au sortir d'un été qui a chamboulé son organigramme et son vestiaire, le club parisien fait profil bas avant d'aborder son Everest, au point que Thomas Tuchel est resté mardi très prudent au moment d'évoquer ses objectifs: "C'est match après match", a déclaré le coach allemand.

Le ton affiché semble décalé par rapport aux grandes ambitions du propriétaire qatarien aux moyens illimités, qui rêve de conquérir des titres, et vite. Mais elle est de circonstance pour cette rencontre face au Real, car Paris devra laisser ses joyaux au coffre-fort.

- Sans la "MCN", avec Icardi? -

Neymar va devoir observer le premier de ses deux matches de suspension, alors que les attaquants Kylian Mbappé et Edinson Cavani, blessés, ont déclaré forfait.

L'Argentin Mauro Icardi (g) et le Brésilien Neymar à l'entraînement à Saint-Germain-en-Laye, le 17 septembre 2019, avant le match du PSG contre le Real en C1 [GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP]
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L'Argentin Mauro Icardi (g) et le Brésilien Neymar à l'entraînement à Saint-Germain-en-Laye, le 17 septembre 2019, avant le match du PSG contre le Real en C1

Sans sa redoutable "MCN", l'entraîneur fait face à un sacré casse-tête pour son attaque: qui d'Eric Maxim Choupo-Moting ou de Mauro Icardi pourra tenir la baraque dans l'axe? Le Camerounais, habituelle doublure, a bien débuté sa saison (3 buts en L1) mais n'a jamais joué un match de ce niveau avec le PSG, alors que la recrue argentine est à court de rythme.

"C'est un grand, grand défi. C'est aussi une grande occasion de montrer qu'on peut livrer une bonne performance collective. Je pense que nous sommes prêts pour ça", a expliqué le Souabe, qui compte sur un "spirit" décuplé pour rivaliser face à l'ogre madrilène. "Forcément qu'ils sont meilleurs avec Neymar, Cavani et Mbappé, mais ils sont très performants même sans les trois", a déclaré en écho Zidane qui a vanté les qualités d'une équipe qui "progresse chaque année".

L'attaquant français Karim Benzema lors du match du Real Madrid en Liga, le 24 août 2019, au stade Santiago Bernabeu [GABRIEL BOUYS                      / AFP]
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L'attaquant français Karim Benzema lors du match du Real Madrid en Liga, le 24 août 2019, au stade Santiago Bernabeu

Mais à Paris, si on préfère éviter cette année toute déclaration fracassante, la pression demeure élevée, et une défaite mercredi pourrait bien faire du dégât. En première ligne, Tuchel, qui n'a pas encore réussi à faire développer un jeu séduisant à son équipe, pourrait subir de plein fouet les vagues d'un nouvel échec européen, avant un déplacement difficile à Lyon dimanche en Ligue 1.

Au niveau comptable, le PSG serait bien inspiré de prendre des points car se profile, dès la prochaine journée, un match sous haute tension en Turquie face au Galatasaray qui rêve de jouer les trouble-fêtes.

- Benzema en forme -

Côté madrilène, c'est la "Decimocuarta", une 14e C1, qui occupe les esprits. Mais Zidane, revenu en sauveur en mars, doit d'abord rebâtir le Real après une saison noire qui a vu le prestigieux club perdre sans gloire sa triple couronne face à l'Ajax, dès les 8es de finale.

Sa "révolution française", comme l'a baptisée la presse, se heurte cependant à une cascade de blessés et de suspendus qui limite ses choix. Entre Luka Modric, Marco Asensio, Isco, Marcelo, Sergio Ramos et Nacho, la "Maison blanche" passera son premier vrai test de solidité sans plusieurs de ses piliers.

Ligue des champions: Paris Saint-Germain vs Real Madrid [ / AFP]
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Ligue des champions: Paris Saint-Germain vs Real Madrid

"Je pense que notre début est bon, même si on peut faire mieux. Forcément, on pourra et on devra s'améliorer à tous les niveaux. On s'est trouvés, mais on peut faire mieux. On va faire mieux. Pour Paris, c'est la même chose", a déclaré Zizou.

Les attaquants Eden Hazard, Karim Benzema en grande forme et Gareth Bale - qui pourraient être titularisés ensemble pour la première fois - gardent néanmoins de quoi faire planer un danger constant sur le but de leur ancien coéquipier Keylor Navas, désormais installé dans la cage parisienne. Mais entre ces deux équipes en reconstruction, une seule pourra briller mercredi.

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