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La NBA accuse des pertes «substantielles» après la crise avec la Chine

Le président de la NBA, Adam Silver lors d'un congrès sur la Santé organisé par le magazine Time, le 17 octobre à New York [Brian Ach / GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP] Le président de la NBA, Adam Silver lors d'un congrès sur la Santé organisé par le magazine Time, le 17 octobre à New York [Brian Ach / GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP]

La NBA accuse des pertes "substantielles" après la crise avec la Chine née d'un tweet de soutien aux manifestants de Hong Kong posté par un dirigeant des Houston Rockets, a affirmé jeudi le patron de la ligue Adam Silver.

"Les conséquences financières sont assez dramatiques et pourraient continuer de l'être", a dit le chef de la ligue nord-américaine lors d'un congrès sur la Santé organisé à New York par le magazine Time, sans toutefois en préciser l'ampleur.

Des entreprises chinoises ont suspendu leur sponsoring ainsi que les négociations des droits de diffusion avec la NBA après le tweet du manager général des Houston Rockets, Daryl Morey, en faveur des manifestants de Hong Kong.

"Les pertes sont déjà substantielles", a souligné Adam. "Nos matches ne sont toujours pas diffusés en Chine au moment où nous parlons et nous verrons ce qu'il va se passer", a-t-il poursuivi.

Il a également révélé que des représentants du gouvernement chinois et des dirigeants d'entreprise ont réclamé le licenciement de Daryl Morey.

"Nous avons répondu qu'il n'y avait pas lieu que cela arrive, ni même de le sanctionner", a affirmé M. Silver.

Au début de la crise, la NBA avait indiqué dans un communiqué être "profondément déçue par les remarques inappropriées" du dirigeant des Rockets. Mais l'institution, fustigée par des élus américains pour ces propos semblant donner raison à Pékin, avait ensuite déclaré, par la voix d'Adam Silver, qu'elle ne s'excuserait pas et continuerait à soutenir "la liberté d'expression".

"Nous avons dit que nous regrettions d'avoir contrarié nos fans (mais) en même temps nous soutenions la liberté d'expression de Daryl Morey, son droit de tweeter. Peut-être que j'ai essayé d'être trop diplomate", a-t-il ajouté.

"Ces regrets n'étaient pas adressés au gouvernement chinois mais à nos fans, à nos centaines de millions de fans en Chine", a-t-il certifié.

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