10 tueries criminelles qui ont marqué la France d’après-guerre

2012.Tuerie de Chevaline (Haute-Savoie) : 4 morts. Trois membres d'une famille britannique d'origine irakienne, les Al-Hilli, et un cycliste français sont retrouvés morts le 5 septembre 2012 sur un parking de Chevaline (Haute-Savoie). Plusieurs enquêtes sont toujours en cours pour trouver le ou les auteurs de ce quadruple assassinat.[PHILIPPE DESMAZES / AFP]
2003. Tuerie du Grand Bornand (Haute-Savoie): 5 morts. Xavier Flactif, un promoteur immobilier, sa femme et leurs trois enfants, sont tués dans leur chalet du Grand-Bornand (Haute-Savoie) puis transportés dans une forêt où leurs corps sont brûlés. Le tueur, David Hotyat, locataire d'un chalet appartenant à la famille Flactif, écope de la réclusion à perpétuité (dont 22 ans de sûreté).[AFP]
2002. Tuerie de Nanterre (Hauts-de-Seine) : 8 morts. Dans la nuit du 26 au 27 mars 2002, Richard Durn, un Français d'origine slovène chômeur et atteint de dépression, abat 8 personnes en plein Hôtel de ville de Nanterre (Hauts-de-Seine) à l'issue d'une séance du conseil municipal. Maîtrisé par des témoins et interpellé, le tueur se suicidera deux jours après en se jetant du 36 Quai des Orfèvres où il était entendu.[POLICE JUDICIAIRE /AFP]
2001. Tuerie de Tours (Indre-et-Loire) : 4 morts. Après une dispute avec son fils le 29 octobre 2001, Jean-Pierre Roux-Durraffourt se rend armé dans les rues de Tours et tue 4 personnes au hasard. Roux-Durraffourt a été condamné le 29 mars 2005 à la réclusion criminelle à perpétuité (dont 22 ans de sûreté). [ALAIN JOCARD / AFP]
1999. Tuerie de Monfort (Gers) : 4 morts. Le 20 mai 1999, deux couples de Néerlandais sont assassinés à Monfort. Kamel Ben Salah, employé pour effectuer des travaux de peinture dans la ferme où ont été retrouvés les corps, a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité (dont 22 ans de sûreté).[DERRICK CEYRAC / AFP ]
1995. Tuerie de Cuers (Var) : 15 morts. Eric Borel, lycéen de 16 ans, abat en fin d'après-midi le 23 septembre 1995 à Solliès-Pont (Var) son beau-père, sa mère et son demi-frère. Dans la nuit, il marche 8 kilomètres et tue douze autres personnes à Cuers (Var), dont l'un de ses amis, puis se suicide.[BORIS HORVAT / AFP]
1995. Tuerie de Louveciennes (Yvelines) : 6 morts. Six Russes, dont 4 appartenant à la même famille, sont froidement abattues le 26 février 1995 dans un pavillon de Louveciennes. Le fils du locataire de la maison, Alexi Polevoi, 17 ans à l'époque des faits, a été reconnu coupable par la justice française. Il a été condamné à 8 ans de prison le 14 mars 1998.[PASCAL PAVANI / AFP]
1983. Tuerie du Sofitel d'Avignon (Vaucluse) : 7 morts. Dans la nuit du 4 au 5 août 1983, un hold-up au Sofitel d'Avignon tourne mal : 7 personnes sont tuées par Jean Roussel, alors détenu en permission, et Jack Gouttenoire, proxénète bien connu des services de police. Interpellé, le premier meurt d'une crise cardiaque durant sa détention. Le second est retrouvé mort en pleine cavale.[CC / Wikipedia]
1981. Tuerie d'Auriol (Bouches-du-Rhône) : 6 morts. Le 18 juillet 1981, Jacques Massié, chef du SAC de Marseille - Service d'Action Civique, une organisation gaulliste nébuleuse - et toute sa famille, dont son fils de 7 ans, sont tués par un commando qui le soupçonne de trahison et malversations avec la gauche locale.(Photo : Jean-Bruno Finochietti, Lionel Collard et Jean-Joseph Maria, 3 des 6 personnes condamnées dans cette affaire).[GERARD FOUET / AFP]
1978. Tuerie du Bar du Téléphone de Marseille (Bouches-du-Rhône) : 10 morts. Cette tuerie demeure encore aujourd'hui une énigme policière et judiciaire. Le 3 octobre 1978, des hommes armés abattent 10 personnes dans un bar du 14e arrondissement de Marseille. Pierre Michel, le juge d'instruction chargé de l'affaire, a été tué trois ans après ce drame jamais élucidé.[GERARD FOUET / AFP]