En images : Quand le masque devient le dernier accessoire tendance en pleine pandémie du coronavirus

Cette photo prise à Zagreb, le 3 mars 2020, montre une femme portant un masque de protection conçu par le designer croate Zoran Aragovic, propriétaire de la marque locale de mode BiteMyStyle. «Tous les matins au café, on discutait du coronavirus et de l'épuisement des stocks de masques de protection. Et pour plaisanter, j'ai dit que j'allais faire un masque coloré et joyeux, ressemblant à mes créations», a-t-il dit à l'AFP. Dans son atelier, il s'est mis effectivement à en confectionner avec les tissus aux motifs pop-art ou de bandes dessinées, qu'il utilise dans ses créations habituellement. Zoran Aragovic tient à souligner «qu'il ne s'agit pas d'un masque médical, mais bien d'un accessoire de mode» et ajoute que «c'est la meilleure façon de lutter contre les mauvaises nouvelles autour du coronavirus». [©Denis LOVROVIC/AFP]
Le créateur de mode sud-coréen, Paul Park travaille sur une de ses créations dans sa boutique-atelier de Séoul, le 19 mars 2020. Il a imaginé une gamme de masques colorés pour les jeunes en espérant atténuer les pénuries et aider à garder le moral. Paul Park est surtout connu en Corée du Sud pour ses smokings et costumes de mariage mais suite à l'épidémie, il s'est diversifié dans les masques de créateurs. Il a commencé à travailler sur une gamme de masques en coton simples, lavables et réutilisables. «J'ai commencé ce projet en espérant que les plus jeunes laisseraient les masques chirurgicaux aux personnes âgées plus vulnérables. Pourquoi ne pas porter un masque en coton plus amusant et unique, si vous devez en porter un de toute façon ? » a-t-il déclaré à la BBC. [©Ed JONES/AFP]
Maria Hibri, créatrice libanaise et co-fondatrice du studio de design Bokja pose avec un masque de sa création en soie biologique, à Beyrouth, le 15 avril 2020. Dans une période où il est difficile de se procurer des masques de protection, des créateurs de mode libanais ont réalisés des masques de soies réversibles pour en faire don aux soignants. Ces masques sont aussi proposés à la vente ; l'argent récolté étant versé au personnel soignant de certains centres médicaux libanais.[©Patrick BAZ/AFP]
Le styliste kényan David Avido, 24 ans, pose pour un portrait devant son atelier dans le bidonville de Kibera, situé au sud de la capitale Nairobi, le 18 mars 2020. A la tête de sa marque Lookslikeavido, il fabrique des masques lavables avec des chutes de tissus qu'il donne gratuitement à la population afin qu'elle puisse se protéger contre le coronavirus. Sur son compte Instagram, il indique dans un post daté du 4 avril que ce sont plus de 5.000 masques qui ont été ainsi produits et distribués.[©Gordwin ODHIAMBO/AFP]
La créatrice de robes de mariées et de vêtements de soirée, Friederike Jorzig ajuste sur un mannequin portant une robe de mariée, un masque de protection assorti de dentelle, dans son magasin berlinois, le 31 mars 2020. Comme tous les mariages et événements ont été annulés à cause de la pandémie de Covid-19, la styliste allemande s'est lancée dans l'élaboration de masques à la mode dans son atelier, les vendant dans sa boutique Chiton à Berlin. [©Odd ANDERSEN/AFP]
Utilisé en prévention contre la propagation du coronavirus, une mannequin pose avec un masque coloré brodé à la main de la créatrice Do Quyen Hoa, dans son atelier de Hanoï, le 13 avril 2020. Le port d'un masque facial en public est obligatoire au Vietnam, sous peine d'amende. La créatrice de mode vietnamienne espère que ses créations éclatantes brodées de motifs traditionnels de fleurs, d'insectes ou d'animaux inciteront les plus récalcitrants à porter un masque de protection. «Certains hésitent encore à porter des masques car ils pensent que sont seulement les personnes atteintes de maladie qui en portent», a-t-elle déclaré à l'AFP. «Je veux donc que ces beaux motifs les fassent changer d'avis », ajoute-elle. Ses pièces faites à la main, prennent trois jours à fabriquer. «Je veux que le masque ne soit pas seulement un masque, il peut être aussi un article de mode pour hommes et femmes» a-t-elle indiqué. [©Nhac NGUYEN/AFP]
La créatrice tunisienne Myriam Riza arrange un masque de protection coordonné à la tenue portée par un mannequin, dans l'atelier de confection de sa marque Miss Anaïs, à Tunis, le 18 avril 2020. Elle confectionne et vend des masques en tissu lavables aux normes sanitaires françaises. Mais elle fait aussi des dons quotidiens de masques de protection au personnel des hôpitaux de la capitale tunisienne, chargés de soigner les malades du Covid-19. [©Fethi BELAID/AFP]
La styliste autrichienne Enisa prend la pose avec une de ses créations de masques de protection, à Vienne le 7 avril 2020. [©Alex HALADA/AFP]