Les photos insolites de Charles de Gaulle

Lorsqu'il quitte son bureau, le général de Gaulle aime se promener. Après s'être plongé dans l'écriture et la lecture, puis avoir répondu à de nombreux courriers, il s'accorde une pause et va marcher avec son épouse. C'est ainsi qu'il fait le tour du parc, toujours dans le sens des aiguilles d'une montre. Et Yvonne de Gaulle prend plaisir à composer chaque jour un bouquet multicolore de fleurs des champs. [© Jean Mangeot Paris Match Scoop].
Assis derrière son bureau, le général de Gaulle accepte de poser pour «Paris Match», en octobre 1959, à l'occasion de la sortie du troisième tome de ses «Mémoires de guerre». Lorsque l'ouvrage paraît, Charles de Gaulle a retrouvé le pouvoir depuis près de dix-huit mois et a engagé un vaste programme de redressement de la France, passant notamment par l'adoption d'une nouvelle Constitution, la mise en oeuvre de la décolonisation et la recherche d'une solution en Algérie. [© Wallter Carone / Paris Match Scoop].
Le 1er juillet 1961, le général de Gaulle est accueilli triomphalement à Nancy. Sur l'emblématique place Stanislas, un immense «V» et une croix de Lorraine ont été installés. De Gaulle, les bras largement ouverts, s'adresse à la foule venue nombreuse. Pour celui qui a choisi la croix de Lorraine comme symbole, la région occupe une place à part. [© Charles Courriere / Paris Match scoop].
Le général a fait du domaine de la Boisserie un refuge qu'il n'ouvre principalement qu'à sa famille et à ses proches. Sur cette photo, en se promenant, il admire une plate-bande en forme de croix de Lorraine de dix mètres sur sept. [© Jean Mangeot / Paris Match Scoop].
Pendant l'année 1951, le général de Gaulle parcourt la France pour préparer les élections législatives du 17 juin. Il se trouve ici dans le Périgord, sur les bords de l'Isle, à Savignac-les-Eglises, son épouse Yvonne près de lui. [© Jean Mangeot / Paris Match Scoop].
«Est-ce que j'ai jamais attenté aux libertés publiques fondamentales ? Je les ai rétablies. Et y ai-je une seconde attenté jamais ? Pourquoi voulez-vous qu'à 67 ans, je commence une carrière de dictateur ?» Avec cette formule désormais entrée dans l'Histoire de France, de Gaulle répond avec verve et panache à ses adversaires qui l'accusent de vouloir prendre le pouvoir à la faveur d'un «putsch». [© Philippe Le Tellier / Paris Match scoop].
Au cours d'une de leurs promenades, Charles et Yvonne de Gaulle méditent sur un banc de pierre du parc de la Boisserie. En fixant le paysage, le général avait un jour dit : «Vous voyez cette colline, lorsque je mourrai, on y construira une croix de Lorraine et de partout on pourra la voir.» De fait, une immense croix en granit rose a été inaugurée le 18 juin 1972, par le président Georges Pompidou. [© Jean Mangeot / Paris Match Scoop].
Charles de Gaulle a été élevé dans une foi catholique profonde. Son père enseignait d'ailleurs chez les Jésuites et lui-même a été leur élève. Bien que la dimension chrétienne a toujours été une composante essentielle de l'accomplissement de son destin, il a toujours su rester le garant de la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l'Etat. [© Maurice Jarnoux / Paris Match Scoop].
Le 25 août 1966, le général de Gaulle et son épouse Yvonne quittent Paris pour un voyage autour du monde de trois semaines qui les mènera à Djibouti, en Ethiopie, au Vietnam, au Cambodge, où le président prononcera le retentissant discours de Phnom Penh, puis en Nouvelle-Calédonie, aux Nouvelles-Hébrides (aujourd'hui Vanuatu), et enfin en Polynésie française (à l'image), où ils arrivent en septembre. [© Georges Menager / Paris Match Scoop].
Quelques mois après sa visite officielle en URSS, le général de Gaulle poursuit son dialogue avec Moscou pour tenter de mettre un terme à la guerre froide qui divise le monde depuis vingt ans. C'est dans ce contexte qu'il reçoit à l'Elysée le président du Conseil des ministres soviétique, Alexis Kossyguine, et le chef de la diplomatie soviétique, Andrei Gromyko. [©Georges Menager / Paris Match scoop].
Lors des dîners de gala offerts à ses visiteurs étrangers par le général à l'Elysée, Versailles, Fontainebleau ou Rambouillet, ses hôtes étaient éblouis par le faste républicain, l'harmonie du décor, la beauté de la table, la qualité des mets et des grands crus. Plusieurs fois par an, les ministres en smoking et leurs épouses en robe longue avaient l'honneur de partager la table du Général. [© Jean-Pierre Biot / Paris Match Scoop].
Le 10 décembre 1965, entre les deux tours de l'élection présidentielle, François Mitterrand se promène dans Paris, comme il aime à le faire, arpentant les librairies et méditant ,ce jour-là, devant un kiosque à journaux. Il vient de réussir l'exploit de mettre l'Homme du 18-juin en ballotage, le contraignant à un second tour inattendu et humiliant. [© Charles Courrière / Paris Match scoop].