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Club Dorothée : les 10 anime inoubliables

Le Club Dorothée a permis de populariser l'animation japonaise en France Le Club Dorothée a permis de populariser l'animation japonaise en France[capture d'écran Youtube ]

Emission culte, le Club Dorothée aura notamment permis l'émergence de la culture manga en France.

Pour la première fois, les enfants français ont pu découvrir les dessin-animés du Japon, comme Goldorak et Dragon Ball. Voici les dix mangas inoubliables qui on bercé l'enfance des trentenaires - une sélection évidemment très subjective. 

«Goldorak»

Manga japonais signé Go Nagai, l'adaptation de Goldorak compte soixante-quatorze épisodes (sans compter quelques épisodes bonus). D'abord diffusée dans l'émission Récré A2 à partir de 1978 (présentée par Dorothée déjà), cette série d'anime japonaise, l'une des premières en France, figurera à nouveau dans les grilles de programmation du Club Dorothée. Nombreux sont ceux qui ont rêvé d'avoir le vaisseau transformable d'Actarus, le prince chassé de sa planète par l'empire de Véga et réfugié sur Terre. Les vendeurs de jouets ont d'ailleurs vite sauté sur l'occasion.

«Dragon Ball» (suivi notamment de «Dragon Ball Z»)

Ecrire que ce dessin animé a marqué une génération serait réducteur. Avec ses centaines de millions d'exemplaires écoulés, «Dragon Ball» est avant tout un manga (d'Akira Toriyama) avant de devenir la célèbre série télévisée, même si la France l'a découverte en tant que telle. Le générique signé Ariane, la fidèle acolyte de Dorothée, est peut-être aussi populaire dans l'hexagone que le dessin animé qui y est rattaché.

Dragon Ball Z (destiné au départ à un public plus âgé), diffusé à partir de 1988 au sein du Club Dorothée, a immédiatement suscité la controverse, certains le considérant comme violent. 

«Nicky Larson»

Nicky Larson ne craint personne. En tout cas, ses fans se rappellent de ce personnage facétieux, dragueur et bagarreur comme si c'était hier. Adaptation animée du manga «City hunter» de Tsukasa Hojo, le dessin animé diffusé à partir de 1990 dans le Club Dorothée, est riche de quelques cent-quarante épisodes. La version française, destinée à un public jeune, a été très édulcorée et tournée de manière humoristique afin d'éviter dialogues osés et scènes de combats violents. 

«Lucile, amour et rock n' roll»

Diffusée d'abord dans l'émission jeunesse «Youpi ! L'école est finie» sur La Cinq, «Lucile, amour et rock n' roll» connut un grand succès au moment de sa diffusion dans le Club Dorothée entre 1991 et 1997, les filles vibrant devant les séduisants Matthias et Tristan, meilleurs ennemis musiciens amoureux de la gentille Lucile. 

«Olive et Tom»

Au vu des courses interminables et des tirs surpuissants des personnages d'«Olive et Tom», un étudiant japonais a osé faire de savants calculs : le terrain de foot parcouru par Olivier Atton ou Thomas Price, mesurerait environ 18km de long pour ainsi les laisser courir environ 225 km tout au long du match (90 minutes donc). Diffusé à partir de 1991 dans Le Club Dorothée après avoir été diffusé sur La Cinq, «Olive et Tom» aura permis à de nombreux petits garçons de croire qu'ils pourraient faire carrière dans le football. Mais n'est pas Neymar qui veut.

 

«Jeanne et Serge»

Encore une série venue du Japon qui a d'abord été achetée par La Cinq avant de passer dans la grille de diffusion du Club Dorothée. Si Olive et Tom faisaient rêver la plupart de garçons, Jeanne et Serge (diffusée entre 1995 et 1997 dans le Club Dorothée) se tournait un peu plus vers la gente féminine. Entre passion pour le Volley ball et flirt avec le beau Serge, la jeune Jeanne y vit de trépidantes aventures.

«Les chevaliers du zodiaque»

Si Netflix s'apprête à ressusciter «Les chevaliers du zodiaque», ce n'est pas pour rien. Manga daté de 1986 et signé Masami Kuramada dont les 28 volumes se sont écoulés à plus de 30 millions d'exemplaires, la série animée fut l'un des programmes phares de l'émission de Dorothée entre 1988 et 1997. En France, le générique (quelque peu crispant, diront certains) chanté par Bernard Minet est également resté dans les mémoires.

«Princesse Sarah»

Adaptation du roman «La Petite princesse» de Frances Hodgson Burnett (1888), «Princesse Sarah» fut notamment diffusé en France dans Le Club Dorothée vacances. L'histoire de cette orpheline de mère placée dans un pensionnat par son riche père n'a pas manquer d'émouvoir toutes les petites filles de l'hexagone lorsque la méchante mademoiselle Mangin, directrice du pensionnat décide de la rabaisser et de la brimer lorsque son père décède. Le dessin animé se veut assez fidèle à l'histoire inventée par la romancière anglaise, véritable pionnière du roman d'apprentissage pour enfants.

«Ken le survivant»

Manga à l'immense succès (plus de 100 millions d'exemplaires auraient été vendus à travers le monde) dessiné par Tetsuo Hara et scénarisé par Buronson, «Ken le survivant» a suscité une grande controverse en France lorsque la série animée a été diffusée par le Club Dorothée. Jugée trop violente par de nombreuses associations de parents et quelques politiques (dont Ségolène Royal), de nombreux épisodes ont été censurés. Les doubleurs auraient eux aussi pris la liberté de changer de nombreux dialogues afin d'édulcorer la série et contribuer même à quelques effets de jeux de mots comiques... s'attirant ainsi aussi les foudres de fans inconditionnels.

«Juliette, je t'aime»

Diffusée à partir de 1988 dans Le Club Dorothée, la série n'est, elle, pas une adaptation de manga. Si le titre français est assez mièvre - tout comme le générique chanté par Bernard Minet - , la série l'est en fait un peu moins : il y est question de la jeune Juliette, déjà veuve et subissant la pression de sa famille pour se remarier. Elle tient une modeste pension, la pensions des Mimosas, habitée par des locataires assez loufoques. L'un d'eux, Hugo, est amoureux d'elle mais n'ose lui déclarer sa flamme. Comme pour d'autres séries animées traduites en français, certains fans se désolent de la censure faite sur des thèmes comme l'alcool ou encore la sexualité.

Et arce qu'il est trop difficile d'en sélectionner seulement dix, la rédaction s'est octroyé le droit à un petit bonus :

«Le collège fou, fou, fou»

Comment résister à la bande de bande de cancres du «Collège fou, fou, fou» quand on a une dizaine d'années et que la série propose de vivre par procuration tout ce que l'on s'interdit de faire le reste du temps dans les couloirs de l'école ? Entre séances de drague ratées, blagues potaches et animation déjantée, Le délirant «Collège fou, fou, fou» a horripilé certains quand d'autres en gardent un souvenir ébloui.

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